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 anth(r)ophilia - hinata
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 anth(r)ophilia - hinata | Mer 13 Sep - 3:15

Escapade. Diurne pour une fois. Les soirées, le rythme assourdissant de la musique et des corps qui s’embrasent, ça sera pour une autre fois. Mains dans les poches d’un jeans troué, ses jambes interminables se laissant contourner chaque détour de ruelles qu’il ne connait que trop bien. Yeux fermés, ses sens en reconnaissent chaque dédale, impossible de s’y perdre. Un chemin éternellement retrouvé, jusqu’à un parc silencieusement chéri. Lèvres pincées, c’est la même excitation qu’il ressent se propager dans ses entrailles, comme une drogue douce, jamais nocive. Parce qu’il sait. Oui. Il se retrouvera entouré de cette passion mutine et recouvert par la douceur d’un regard qui ne juge pas. Sans délicatesse, il s’essuie le bout du nez du bout de la manche de son large pull. Il lui renvoie la fragrance d’une eau de parfum hors-de-prix et l’arrière-goût du tabac froid. Une odeur qu’il déteste, alors cette même main glisse dans la poche arrière du jeans, elle en sorte un paquet et un zippo. Ça ne lui prend qu’un moment, des secondes comptées sur les doigts d’une main pour réchauffer cette odeur. Les cercles toxiques jouent un manège devant lui. Ils tournent et l’étourdissent. Peut-être est-ce seulement sa gueule de bois de ce matin, pas encore totalement guérie.

Le parc apparait enfin devant ses yeux. Et comme un même, Juno rougit. Devant les fleurs. Il aime ça. Il en cueille quelques-unes, bouquet minimaliste. Six ou sept fleurs, pas plus. Il ose même des mots d’excuses, pardon d’avoir écourté un peu plus leurs vies. Il sourit. Le temps est brumeux. Le ciel presque aussi gros que la fumée que ses poumons expulsent. Alors qu’il ne cesse de la leur imposer.

Son regard tente ensuite de capter les alentours. Il recherche. Une carrure d’épaules familière, une ombre, un accoutrement inhabituel. Qu’importe. Ils ne se sont pas donné de rendez-vous. Ce n’est pas pour eux. C’est trop trivial. Leurs rencontres, ils les laissent entre les mains des astres et des hasards.

Trouvé. Il sourit et se rapproche, sans bruit, furtif, jusqu’au dos de l’autre. Puis ses mains viennent lui cacher les yeux, manquant de lui en éclater un avec les tiges de ses fleurs. « Boo! » murmure enfantin contre son oreille, il s’attend à un sursaut, une réaction. N’importe quoi. Il recule finalement et tends son bouquet. « C’est pour toi, il m’a couté très cher…dix secondes de ma vie. »


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 anth(r)ophilia - hinata | Mer 13 Sep - 14:56

anth(r)ophilia
( juno & hinata / icons by pastel breathing )

(ce serait beau, tu crois pas juno,
qu'on attende la fin des temps ici,
qu'on regarde, qu'on s'assoit, qu'on se concentre,
sur ce qui est joli, sur ce qui se détruit,
tu crois pas, juno, que ce serait beau ?
)

l'attente et l'appréhension. peut-être qu'il ne va pas venir cette fois, à cette heure précisément de la journée. peut-être que juno il est occupé, que ce jour de la semaine, il se l'est réservé pour d'autres occasions - d'autres photos pour capturer ses longues jambes en aiguilles, son visage d'enfant-adulte. la lèvre qui se mordille entre ses dents, puis son pouce qui se fait arracher toute petite peau - pas jusqu'à sang cette fois. hinata un peu anxieux, hinata un peu frileux - désemparé, qui s'est de lui-même imposé un quotidien qui compose trois fois rien, des paroles échangées, des rires étouffés. puis un départ, pour mieux revenir. jamais complètement partir.

(de toute façon juno,
j'aime pas les adieux, j'reviendrais,
quoiqu'il arrive, pour t'apercevoir quelque part,
entre les pétales, entre les tiges, entre les fleurs fanées,
et celles qui hurlent de se faire arracher,
)

le sursaut, le noir, hinata qui se raidit et qui se met à sourire, tellement qu'il le sent se déformer sur sa peau, presque craqueler les tempes tellement il monte haut. bien sûr qu'il est là. pourquoi il serait pas là juno, ce serait insensé, ce serait presque blasphématoire. les nerfs qui se relâchent, qui se détachent, chaque membre comme un kit pour poupée disloquée - lui qui sent le frisson lui traverser l'échine, puis la tête qui se retourne - un bouquet. les cils qui papillonnent, frappent le vide alors qu'il sent une chaleur venir taper dans ses joues - un rose pale, un rose qui se transforme, se modifie, donne de la couleur à cette mine parfois sans vie.
- dix secondes c'est super cher, t'as même pas idée. un rire qui se déploie, un peu timide, un peu pudique, hinata qui fait une courbette ridicule - juno à garder contre son coeur pour ressentir une étrange chaleur, l'attention, l'importance passagère. merci de les avoir gaspillé pour moi. t'aurais pu, j'sais pas, trouver mieux peut-être. lui qui se plaint qu'à moitié, qui hausse les épaules recommençant à tabler sur son masque de franchise - de joie.

(j'sais pas trop juno,
ce que t'es exactement,
un peu ovni, un peu alien aussi,
un peu trop gentil, pas vraiment représentant du maintenant,
j'sais pas trop juno,
ce que t'es exactement,
une plante rare j'imagine,
)

la main qui prend, la main qui attrape le bouquet, qui analyse, tente de déterminer de quelle fleur il peut bien s'agir - naïf hinata qui s'acoquine d'un rien.
- j'ai eu un peu peur que tu n'vienne pas.

(j'sais pas trop pourquoi juno,
j'sais pas trop pourquoi j'ai eu peur pour toi,
)

- mais ça va mieux. le carnet de croquis dans le sac en bandoulière, hinata qui vient tomber, prendre racine dans le sol en l'invitant à faire pareil. tu s'rais d'accord que - hm - j'te dessine ? t'as un visage pas comme les autres juno, j'aime bien.

(t'es étrange juno,
j'sais aussi que ce sera pas pour toujours,
mais j'aimerais garder au moins le souvenir de tes traits,
y'a pas pire que d'oublier,
tu sais,
)


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 anth(r)ophilia - hinata | Mer 13 Sep - 16:19

anth(r)ophilia
( juno & hinata / icons by pastel breathing )

Ses doigts squelettiques viennent glisser sur le visage du plus vieux, comme une caresse traitesse. Ils viennent lui ôter l’un de ses cinq sens, pour un temps éphémères. Juno ne voudrait pas que cela dure plus longtemps. Non. Jamais. Parce qu’il aime les yeux de Hinata. Il aime l’étincelle qui y réside quand leur regard s’accroche. Peu importe ce qu’il a voit en lui, mais il aime ça. Surement plus que les autres. Juno n’a pas beaucoup d’amis, il gâche souvent ses relations. Avec sa bouche qu’il ne sait fermer, ses pulsions qui veulent que le monde entier lui appartienne. Il n’est plus habitué à ça, encore moins depuis qu’il est devenu l’inspiration d’un homme de plus de pouvoir. On n’attend plus de lui qu’il réfléchisse ou qu’il parle. Il doit se contenter d’exister. Inhaler et exhaler un air qu’il sent parfois toxique.

Mais Hinata le refait se sentir vivant. Il ne se sent plus comme un pantin aux membres désarticulés. Il peut penser par lui-même. Hinata, ce n’est pas quelqu’un qu’on lui a imposé dans sa vie. Lui seul a désiré s’en rapprocher.

Ses doigts descendent finalement jusqu’à ses épaules dans un simple effleurement. Avant d’être enfin face à lui. Ces yeux. Les iris noirs. Il ne peut résister longtemps à l’envie de les avoir à lui seul.

Un peu égoïste. Pas méchamment pourtant. Il est comme un enfant, il a besoin de cette attention.

Il observe l’ombre jouer sous les cils de Hinata. Il n’y a pas beaucoup de soleil aujourd’hui. L’été a presque fini de faire ses valises. C’est simplement une autre saison qui se meurt et il ne ressent rien. « J’aurais pu, me fumer une autre cigarette. Mais j’ai découvert que je pouvais faire les deux en même temps. » Clope cancéreuse entre deux doigts d’une main, bouquet aimé dans l’autre.

Il sourit quand Hinata attrape son bouquet, quand son visage prend vie à travers les couleurs qu’il lui offre. Juno aime en être le cause. Il aime le faire vivre, parce que c’est réciproque. Avec Hinata, il est un peu plus conscient du cœur qui tambourine sous la prison d’os et de chair.

« Je viendrai toujours. » C’est l’affirmation qu’il lui offre. Une promesse, c’est tout ce qui les relie. Il n’y a rien d’autre entre eux. Juste ces instants volés à une réalité dont ils ne veulent parfois plus. Porte vers un échappatoire, pour Juno, moins malsain que tout ce qu’il s’afflige d’autres.

Juno s’assoit face à lui, genoux fléchis. Il apprécie le contact agréable de l’herbe, beau cocktail, avec la voix douce de Hinata. « Si tu veux. » Il hausse les épaules, baisse le regard vers le carnet. Hinata l’artiste, c’est un aspect qu’il apprécie aussi. Comme tout le reste. Puis il tend le bras devant lui. « Est-ce que ça fait mal ? » Il vient caresser les bouts des doigts du plus vieux, abimés, bouts de peaux arrachés ici et là. Ça n’a rien de naturel. C’est le fait de l’homme. « Tu ne pourras plus me dessiner, si tu finis par te bouffer les doigts. »




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 anth(r)ophilia - hinata | Mer 13 Sep - 17:02

anth(r)ophilia
( juno & hinata / icons by pastel breathing )

(t'es un joli garçon, juno,
mais ça, tu le sais déjà,
j'ai pas vraiment le regard des autres,
le regard de ceux qui savent choper la beauté, l'immortaliser,
alors moi je m'tais - parce que j'ai pas envie de répéter,
pas envie de faire comme les autres,
)

contact, promesse, le tout en peu de temps, quelques secondes étirées qui deviennent encore moins - des nano-secondes, des heures, un peu d'éternité sous la main juvénile. la promesse, celle de revenir. la promesse celle de constamment répéter l'instant qui, anodin, pourrait ennuyer. juno qui jure ça vaut à peu près tout, juno qui jure ça rassure, ça s'inscrit dans un quotidien loin des ennuis - loin de ceux qui en peuvent plus de rire, de jauger, de gonfler les nerfs d'un pétrole toxique. hinata noyé jusqu'aux poumons, du noir collant de l'humanité qu'a plus rien de grand, de si grand.

(c'est pas censé être joli un garçon,
ça tu le sais peut-être pas, juno,
)

le sourire qui reste, le sourire qui se cale, le sourire qui s'imprime sur sa gueule ravagée par les années - vingt-cinq ans à peine, face à l'autre qui se contente d'essayer de discerner ce qui l'entoure. pas vraiment marmot. pas vraiment petit. juste en transition juno, qui revient offrir ses doigts contre les siens, regarder, analyser, capter ce qu'hinata il a d'effrité -

(j'suis désolé juno,
à la place de me faire bouffer par les autres,
je m'bouffe moi-même,
c'est pas glorieux, c'est même un peu
honteux,
)

l'intérieur de la joue qui se mordille, sa main libre qui vient fouiller dans son sac pour attraper l'élu de son coeur idéaliste - aux rêves pourtant encore présents, jamais cassés, jamais ramassés, c'est ce qu'il se dit hinata. il en serait plus là, effacé, mort sous la réalité trop intense à supporter. trop pour sa carcasse, trop pour sa carrure décharnée, la tige qui en voulait au soleil.
- un peu, des fois. ça fait pas se sentir plus vivant, c'est pas plus aidant qu'un traitement ou qu'une adrénaline poussée suite à un saut dans le vide. c'est pas vraiment de la souffrance, hinata, il le voit pas comme ça. c'est juste - fatalement là. quand j'abuse - ouais hm. j'fais pas exprès. besoin de se dédouaner, d'expliquer. besoin d'argumenter. besoin de se dire que ce qu'il fait, c'est pas de sa faute. soupir vague.

(il me restera toujours les os,
même si j'ai peur de finir par les ronger,
eux aussi,
)

- c'est un bon argument, je retiens. le vrombissement d'un rire en fin de course qui anime sa gorge, il fouille encore, sort son matos - avec en prime un élastique pour attacher sa tignasse en bordel, trop peu coiffée, trop peu chouchoutée sous les talents innés d'une coiffeuse. si j'arrive à arrêter grâce à toi, j'te revaudrais ça. le crayon qu'il fait tapoter contre son carnet qu'il ouvre, page blanche, parmi les dernières - il devra bientôt en changer. une mèche vient tomber sur son front, ondulée. il entame le regard, ce regard ciselé, prendre chaque détail pour le poser sur papier.
- j'sais pas comment. dis-moi si t'as des idées.

(t'as l'air de savoir des tas de trucs, juno,
comme parer les obstacles, comme rester droit,
comme être là, irradier, parfois,
t'as l'air de savoir des tas de trucs, juno,
alors que t'es trop jeune pour avoir déjà trop vécu,
)


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 anth(r)ophilia - hinata | Mer 13 Sep - 17:59

anth(r)ophilia
( juno & hinata / icons by pastel breathing )
Il ne sait pas s’il les mérite. Ces moments passés à deux. Il ne sait pas s’il a le droit d’avoir une personne ainsi à ses côtés, un baume à son cœur, une esquisse sur ses lèvres trop longtemps torturées par ses dents. Il ne sait pas, si ça durera. Ou quand il la fera partir en éclat. Juno est un vice ambulant, doté de longues jambes et d’yeux magnétiques. Avant, il y’avait du bon en lui. Il est toujours un gosse, mais le milieu dans lequel il évolue et le flot d’argent dans lequel il se sent submerger lui font, petit à petit, perdre pied. Mauvaise fréquentation, comportement pourri, de celui qui pense que des liasses de billets pourrait tout acheter. Mais il sait que ça ne marche pas ainsi avec Hinata.

Après tout, il ne connait pas la partie cachée de l’histoire. De Hinata, il n’aperçoit que des doigts meurtris, des sourires paumés et des croquis qui le rendent envieux. Mais Juno apprécie la bénédiction de l’ignorance. Parce que Hinata non plus ne connait pas ses aspects sombres. Peut-être qu’il se doute de certains. Les jours où Juno arrive en retard, même s’il n’y a pas d’heures précises entre eux. Les jours où les marques rouges décorent son cou pâle, où ses yeux sont encore injectés de sang. Somnolant, ces fois-là, il ne rêve à chaque fois que de poser la tête sur les genoux du plus vieux et se laisser bercer par son parfum.

Juno, parfois, il a envie de se confier. Il aimerait un regard externe, un regard plus mûr, plus expérimenté. Ou simplement quelqu’un qui le rassure. Il ne cours pas vers pas un mur, non, il n’est en train de se détruire petit à petit.

Juno aimerait qu’on lui murmure la vérité mais qu’on l’enrobe de mensonges.

Juno veut l’impossible. Depuis toujours. Parce qu’à l’intérieur, le gouffre ne cesse de se creuser.

Il emprisonne les doigts d’Hinata et calcule les dégâts. Nombreux. Vieux. Depuis vingt-cinq ans au moins. Et il n’aime pas savoir qu’il a mal. Peu importe la raison. Il a envie de le protéger, de prendre soin de lui. Il ne pense qu’à ça. Son sourire disparait, même si ça ne sera pas pour longtemps. Mais assez, pour rendre ses lèvres boudeuses. Argument accepté.

Mais il faut aussi trouver la solution, pour que Hinata lui soit redevable. Pour qu’il ne cesse d’entendre son rire. Il observe chacun de ses gestes. Hinata l’artiste. Pourtant, il est lui-même une toile humaine, dotée de parole et de mouvements. Parce qu’il est si parfait qu’il ne peut qu’avoir été dessiné, un trait après l’autre. Pas un quelconque mélange génétique absurde.

« Mes doigts. » prononce-t-il finalement, le ton presque enfantin, hésitant lui-même à ses mots. « Je peux t’offrir mes doigts à la place. Tu pourras les malmener, je ne me plaindrai pas. » Il lève les yeux vers lui, admire ses traits à présent mieux visible sans les mèches sauvages.

Ses doigts lui servent moins, alors il peut bien les lui donner. Il sourit puis lâche sa main. « Désolé d’avance, je risque de beaucoup bouger j’arrive pas à rester en place. » Il rit. Encore et encore. Les silences qu’il meuble par ses paroles ou par ses éclats de rires.

« On m’engueule souvent pour ça. »

Toujours, toujours.





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 anth(r)ophilia - hinata | Mer 13 Sep - 19:59

anth(r)ophilia
( juno & hinata / icons by pastel breathing )

(t'es de l'art abstrait juno,
t'es une trace de pinceau sur une toile blanche,
t'es quelque chose de constamment en mouvement, dont le sens change,
change, évolue, faut voir l'angle, trouver le bon, puis un autre,
t'es pas figé, t'es pas une statue uniquement belle à regarder,
t'es un peu plus, t'as l'air étrangement,
vivant, juno,
)

le bruit qui entame sa petite danse, légère, pas vraiment cadencée, pas vraiment bien répétée, puis surtout jamais similaire à la veille. un placement différent de la main, une façon d'appuyer plus forte, plus douce. le regard qui passe d'en haut à en bas, du visage au mirage qui s'estompe tout doucement, qui peine à capturer justement l'aura de la muse d'un autre. et hinata, il s'imagine ce que ça lui ferait d'avoir ses mains. douces et sans accroches gênantes. douces et longilignes. celles d'un pianiste qui ne laisserait soupçonner aucune souffrance sur son instrument de malheur. celles d'un bon menteur.
- t'as raison.
un temps.
- de bouger j'veux dire.
rictus maladroit qui vient de nouveau ponctuer sa mine ici ou là. déforme, reforme, la peau qui redécouvre des formes oubliées - celles d'un petit bonheur à choyer.
- t'auras tout l'temps de t'arrêter - à un autre moment.

(quand tu seras mort juno,
quand tu seras en cendres ou à attendre les vers,
quand t'auras plus la force d'ouvrir les yeux,
quand t'auras abandonné le navire, l'âme tournée vers l'horizon,
quand tu seras mort juno, j'te dirais
arrête de bouger,
)

la mine qui tapote, la mine qui se frictionne sur les quelques particules. une véritable collision des plaques, un tremblement de terre à l'échelle d'un grain de poussière. ça bouge dans l'infiniment petit.
- et j'ai pas envie de les malmener, tes doigts. j'ai pas envie d'te faire mal. grincement de dents, petite moue à mi-amusée mi-sérieuse, hinata qui laisse son regard passer des joues creusées à la formation de la mâchoire, le menton, la clavicule, la longueur des bras. ni de t'engueuler. sourcils qui se haussent, il reprend son sérieux, s'y remet. il sait pas trop combien de temps ça va durer aujourd'hui, une heure, deux heures, peut-être plus. peut-être jusqu'à ce que le soleil aille se coucher. peut-être jusqu'à ce qu'il reste plus qu'eux, un peu seuls à deux -
- de toute façon.. bah. j'aime pas gueuler.

(j'sais détester, j'sais haïr tu sais,
je sais juste pas vraiment le dire,
après ça m'coupe l'air, ça m'coupe un peu le sifflet,
ça m'empêche de réfléchir, ça m'donne envie de partir,
c'est fatigant de pas savoir se gérer,
de pas pouvoir contrôler,
)

- tu perds du temps, d'l'énergie pour pas grand-chose. ça en d'mande beaucoup de chercher au fond des tripes pour gueuler, trop.

(plus de dix secondes,)


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 anth(r)ophilia - hinata | Jeu 14 Sep - 0:39

anth(r)ophilia
( juno & hinata / icons by pastel breathing )

Hinata. Il a des doigts d’elfe, pas de fée. Parce que Juno n’aimerait pas lui offrir une comparaison que n’importe qui utiliserait, non, il le veut unique. Il se veut unique aussi. A ses yeux. Et il s’acquitte de cet emploi, à la fois différent mais semblable. Cette fois, il n’est pas la muse des tissus de soie et des rubans en tous genres, mais celle d’une mine taillée et d’un calepin à l’apparence apaisante. Il aime mieux ça, Juno. Servir de modèle à Hinata, passer du temps en sa compagnie. Ça le flatte bien plus de l’inspirer lui, que d’écouter les compliments vides de sens des plus grands. Parce que parfois, il a l’impression que Hinata peut déceler le vrai. Il arrive à voir au-delà de la carcasse de chair, des joues saillantes et des sourires mondains. Écran sur la réalité. Miroir vide d’illusions et d’artifices, il ne montre plus que le vrai.

Le laid.

Il s’appuie de ses mains sur l’herbe, simplement pour se pencher un peu plus en avant. Il bouge, il obéit. Mais malgré ses mots, il essaye de garder un visage plus neutre, plus facile à dessiner surement. Et il a l’habitude. D’avoir les traits figés, tellement qu’il en a des courbatures. Qu’il a l’impression que son visage va craqueler puis tomber en morceaux à ses pieds. Et même le plus talentueux des magiciens ne saurait le remettre en place.

Il ne voudrait pas. Pas maintenant du moins.

Il en a encore besoin de cette gueule, simplement pour préserver l’intérêt d’Hinata.

Encore un peu.

Il ne sait pas à qui confier sa prière. Alors il la jette simplement à l’eau, comme une bouteille. On saura la retrouver. Foutu, bel, optimisme. Il est vraiment un gosse. « Est-ce que tu seras là, quand tout s’arrêtera ? » demanda-t-il, yeux de renard posé sur l’autre. Son torse qui se soulève au rythme de sa respiration. Les doigts aux mouvements fluides qui donnent vie à un simple bout de papier, le transforment en un chef d’œuvre.

« Et j’ai pas envie de savoir que t’as mal. Même si c’est juste parfois. Même si c’est juste un jour par an, ou qu’une seconde dans toute ta vie. Je veux pas. » C’est le gosse de riche qui parle, le pourri qui pense pouvoir tout avoir. Parce qu’il est habitué. Pourtant, ce n’est pas une envie égoïste, ou si peu. Il préfère avoir mal pour lui. L’idée d’allier douleur et Hinata dans une même sentence, elle le rendrait fou.

Il soupire doucement. Au moins, il sait qu’il ne l’engueulera pas. Pas comme les autres. Pas comme tout le monde. Parce qu’il ne fait jamais rien. Pourtant on le garde. Lui au visage atypique, au forme longiligne et squelette. Malgré toutes les conneries. Et il hésite à bénir, au maudire, ce faciès qui lui offre tout.

Il sourit. « Moi j’aime ça, crier. Parce que t’as tout l’air qui s’engouffre dans mes poumons et, je me sens moins vide. » Parce qu’il est toujours là ce foutu vide. Il ne le quitte jamais. Il lui donne le vertige.




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 anth(r)ophilia - hinata | Jeu 14 Sep - 20:01

anth(r)ophilia
( juno & hinata / icons by pastel breathing )

(j'ai pas envie d'te mentir juno,
j'peux pas te dire que je s'rai là,
parce que je sais que ce sera pas le cas,
j'partirai avant toi, tu sais, je l'espère,
j'suis trop vieux pour ces conneries,
et toi trop jeune pour t'intoxiquer avec ces saloperies,
)

les épaules qui se haussent, la réponse silencieuse, attrapant au vol sa concentration comme pure excuse pour avouer à moitié - tromper c'est pas mal des fois, ça aide à combler des plaies. tromper, c'est pas mal des fois, ça aide à s'éloigner du rebord, ça pare le vent de toute chute pas forcément désirée. de celle qui pourrait tout casser. le rire continue de se plier, se montrer avec une aisance presque inconnue, impromptue - inattendue.
- t'es pas vide. enfin t'as pas l'air de l'être. la forme de la mâchoire carrée qui vient à prendre vie sur le papier, la tête qui se penche sur le côté, il regarde - même s'il bouge. qu'il fasse, juno, qu'il continue, ça donnera peut-être plus d'ampleur à l'aplat brouillon. ou peut-être pas ici.

(on dirait que tu joues un rôle parfois,
juno, on dirait que t'es ce qu'on te demande d'être,
une figure, une posture, une manière de tourner la tête,
puis de l'autre côté, t'es un peu marionnette, un peu manipulé,
ça fait quoi d'être sans fils, juno ?
ça fait quoi d'être un peu copain-liberté ?
)

- mais vas-y, si tu veux. j'vais pas t'en empêcher. puis les gens, hm - il jette une oeillade autour de lui, hinata, invitation à la bêtise, à la gourmandise de l'interdit. peu importe.

(on s'en cogne, on s'en tape juno,
t'as le droit de dire que ça va pas,
t'as le droit de craquer, saturer,
être comme ces télés qu'ont l'écran enneigé,
)

- si t'es vide, c'est quoi qui t'fait vibrer ? qui fait que ça fonctionne, que ça pulse, que ça donne l'illusion d'existence. à la recherche du regard, dans lequel il se plante, les doigts qui se resserrent autour du crayon - incapable de le briser cependant, hinata sans force.

(hurler, crier,
cracher toute la haine,
la déverser, l'écouler,
tu t'es paumé juno,
)


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 anth(r)ophilia - hinata | Ven 15 Sep - 22:29

anth(r)ophilia
( juno & hinata / icons by pastel breathing )

Il regarde ses yeux. Comme un papillon. Juno cligne souvent des yeux, beaucoup même, c’est un peu bizarre, un peu drôle, un attendrissant. Surtout quand il est concentré. Et son attention, en ce moment, elle est entièrement portée sur Hinata. La façon dont ses épaules se soulèvent en un haussement comme simple réponse. Sa nuque qui se révèle légèrement à ses yeux, à présent que ses cheveux étaient relevés. Juno sourit, parfois rit. Il bouge et parle. Marionnette enfin animée, sans qu’elle ne soit contrôlé par qui que ce soit. Le pouvoir de Hinata et de sa présence rassurante à ses côtés.

Il se penche, dos légèrement courbé, regard intéressé. Cette fois, pas sur le visage de Hinata, mais sur le sien. Du moins, la façon dont le plus vieux le perçoit et le dessine. Les traits fins mais précis sur le papier blanc.

« Je ne suis pas aussi beau que ça. » murmure-t-il. Il se pince les lèvres. Tête baissée. Il vient doucement poser sa main sur l’un des genoux de Hinata, ses ongles venant écorcher distraitement le tissu en jeans.

Il se tourne ensuite vers le parc. Il y’a les fleurs, celles qu’il affectionne. Les arbres et les bancs familiers. Puis les gens. Pas nombreux, mais assez. Bien qu’ils soient dans une partie plus reculée du parc. « Non, je me sens moins vide avec toi. » Et c’est vrai. Il n’a pas peur de crier en public, de se donner en public. Oh, qu’est-ce qu’il s’en fout, réellement. Ce serait moins amusant si quelqu’un le reconnaissait ou même quelqu’un de son boulot, la maison de couture n’étant pas si loin du parc.

« Ce qui me fait vibrer ? » La réponse, il la connait. Néfaste et toxique. Il aimerait apprendre à vivre autrement, mais ça ne semble pas possible.
Pas pour le moment en tout cas. On ne lui a pas encore offert le mode d’emploi. Un rire s’échappe de ses lèvres. Il n’a pas honte de lui, de ce qu’il fait, mais peut-être qu’il se rend tout juste compte, de l’idiotie de ses actes. « Des trucs cons j’imagine. Rien ne m’intéresse vraiment, alors j’essaye de taire mon cerveau… »

Il soupire. Puis sourit. Il ne sait pas jusqu’à quand son corps pourra encore tenir le rythme. De ça aussi, il s’en fout honnêtement.



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 anth(r)ophilia - hinata | Sam 16 Sep - 22:16

anth(r)ophilia
( juno & hinata / icons by pastel breathing )

(je devrais pencher la tête,
t'en pense quoi juno ?
pour mieux te voir peut-être,
mieux comprendre les mots que t'utilise,
sans gêne, sans tabou, à te rétamer,
peut-être encore plus bas que terre,
en creusant parce qu'y'a plus rien à faire,
tout ça je le vois pas,
)

la teinte qui revient hanter ses pommettes blanchâtres, la sensation de servir, d'être un minimum important - même une particule ridicule. même le morceau oublié d'un livre ancien. même juste rien. il le rend moins vide paraît-il, il le rend plus - il saurait pas dire quoi, hinata. c'est compliqué d'estimer ce que vaut l'espace entre deux doigts. petit rire qui vient pimenter sa mine d'enfant gâté, il continue de dessiner, voit peu à peu ce qu'il veut se faire, se forger la si belle lame sur laquelle il a passé quelques minutes - difficiles pour bien faire comme il le voudrait.
- c'est cool de savoir que j'peux être utile, un peu. paroles presque juvéniles tant elles semblent sortir d'une conversation autour d'une brique de jus de fruits. il pince sa lèvre, la mordille, menace de lui réserver le même sort qu'à ses doigts malmenés - inspiration profonde. moi j't'aime bien comme t'es. même si tu t'trouves pas aussi beau que ça. hinata imperturbable, hinata optimiste malgré lui, qui cherche chez les autres ce qu'il peut sublimer  - ce qu'il peut leur apporter, le soupçon d'un rictus maladroit, si fort pourtant. ce qu'il peut leur apporter, un peu de confiance, un peu d'insouciance - il y croit, en ça, hinata.

- ah ouais ? j'pense que rien est trop con. ou trop impossible. si tu t'tournes vers les autres, t'es mal-barré. ils vont chercher juste à t'faire redescendre. mais c'est - hm - génial d'avoir des trucs cons auxquels s'rattacher. la chevelure qu'il entame par quelques coups ici, puis là, des ondulations légères - aériennes. il se sent un peu cerné, hinata, un peu coincé, à confier des idéaux délaissés.
- 'fin là tu vois c'est con c'que j'dis. et bateau. et générique. c'est même nul en fait. avance, puis recule, jamais sûr de ses convictions - lui qu'aurait préféré être muet pour pas avoir à s'expliquer, à se défendre, à se donner un peu de crocs dans les dents.

(et j'crois pas trop aux morales de films,
ni d'animations pourraves qui font crier les petites filles,
j'crois pas trop à ces choses-là, mais j'veux bien essayer,
un peu pour toi, pour t'dire de regarder tout droit,
d'éviter de sombrer ou de te ronger, un peu comme moi,
faudrait pas que tu commences juno, faudrait pas que t'aies même l'idée,
ça m'ferait encore plus mal que de déchiqueter la peau,
de cracher la chair, et de recommencer, jusqu'à s'assoupir,
jusqu'à ce que ça pique, ça saigne un peu,
tu peux pas, t'as pas le droit,
)

- mais il en faut, d'ces conneries. et si tu veux, j'peux t'aider, à trouver un truc qui pourrait vraiment te réveiller. ou j'sais pas trop. qui s'emballe, qui s'emmêle, tombe à la renverse dans ses propres phrases incomplètes. il secoue la tête, se penche un peu plus sur sa réalisation - juno pas totalement fiction. cette conversation est carrément bizarre, tu trouves pas ?

(de toute façon, on aurait tort,
tort de pas en profiter juno,
de faire comme dans les bouquins,
où t'y crois pas forcément,
où ça semble carrément dément,
)


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 anth(r)ophilia - hinata | Lun 18 Sep - 17:22

anth(r)ophilia
( juno & hinata / icons by pastel breathing )




Tour à tour. Les couleurs éclatent puis se dissipent, instant de plaisir ou de gêne, il n’est pas certain, devant les compliments qu’il offre. Les mots sincères, pourtant. Hinata. C’est ce genre de rencontres qui vous changent tout une vie, sans même savoir comment ou pourquoi. Le genre qu’il ne pourrait jamais oublier. Même si le destin avait décidé qu’ils ne se voient plus après la première encontre. Hinata, avec ses belles mèches et ses traits sculptés. Hinata, et ses tenues atypiques. C’est la différence, un vent de fraicheur. Pour Juno qui prend de la hauteur dans le monde formaté de la mode. Il se sent bien avec lui, il lui fait oublier quelques soucis. Il se laisser à penser à autre chose, peut-être bien rien, quand leurs yeux se retrouvent ou qu’il baisse les siens vers les doigts du plus vieux, recourbés autour d’un crayon, simplement dans le but de donner vie à son visage.

Les traits éteints, le regard parfois paumé, parfois blasé. De celui qui a tout, qui n’a plus rien à désirer. Alors Juno, il aura beau crier, s’écorcher la gorge au sang. Ce vide, il ne se remplit que de façon éphémère. Dès que sa voix s’éteint ou qu’il finit par avoir trop mal, tout revient. Douloureusement. Hinata est un pansement. Égoïstement, la muse se dit que s’il arrive encore à intéresser le brun depuis autant de rencontres, c’est qu’il n’est pas si pourri que ça.

« J’t’aime bien moi aussi, et, je continuerai, même quand tu n’auras plus d’ongles. » Taquinerie de gosse sur le bout de ses lèvres, ses doigts jouant avec le jeans de l’autre. Bout de tissu, devenu distraction de quelques minutes surement.

Il sourit. Peut-être bien qu’il a raison. Peu importe si les choses qu’il fait sont dignes d’un imbécile, au moins il essaye. Il tente le tout pour le tout pour garder la tête hors de lui. Le temps que ça durera. « T’es pas nul, alors ce que tu dis peut pas être nul non plus. » Il hausse les épaules. Ses paroles sont logiques pour lui.

« Je sais pas si ça sera possible, mais j’aimerai bien. » Il passe une main dans ses cheveux corbeaux, les doigts glissent entre les mèches puis la gravité se charge de tout remettre en ordre. Il se demande pour la gravité n’en fait pas de même pour son cœur aussi. Il sourit. Ouais, c’est bizarre entre eux.

« Et toi, qu’est-ce qui te fait vivre ? Le dessin ? Ou tu me caches des fétiches plus sombres ? » Il rit et se penchant encore plus, cette fois, le menton posé là où ses doigts jouaient auparavant.



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 anth(r)ophilia - hinata | Dim 24 Sep - 20:04

anth(r)ophilia
( juno & hinata / icons by pastel breathing )

hinata coeur de plomb, hinata au coeur qui se casse à foison. hinata qui laisse prendre puis qui donen en retour, qui hausse les épaules sans détour - fait comme si. comme si tout allait bien parce que tout pourrait être pire, parce qu'il faudrait regarder sur internet, taper des guerres dans l'univers pour se rassurer, se dire qu'il aurait pu être bien plus pété. incapable de se plaindre, incapable de se dire qu'il peut être sujet à des larmes de pitié. hinata qui se terre dans le silence en attendant la potence, qui perd un peu de son temps à vouloir donner de la valeur à son coup de crayon. et juno, juno -

(preuve d'amour candide,
qui même sans ongle continuera d'aimer,
juno t'es perché, même si t'es dans ces canons de beauté,
lisses, qui rappellent les poupées de chine,
les poupées qui se font pas toucher,
sous peine de les briser,
elles aiment aussi, comme toi juno,
les yeux fermées, la bouche rougie par les sourires figés,
)

- pas grand-chose. enfin - il s'arrête dans son mouvement alors que le visage du mannequin apparaît de plus en plus, un petit miracle qui pourrait pourtant disparaître sous les coups d'une brûlure, d'une vague battante - représentatif de sa propre nature. les jours de pluie. regarder le paysage changer, écouter tu sais... à travers la fenêtre. j'me sens à chaque fois comme lavé de toute peine, de tout - problème qui m'viendrait en tête. hinata naïf qui trouve dans des incarnations idiotes la réalisation d'un pardon - la lèvre qui se pince à nouveau, qui mordille, qui relâche. le sourire qui se fend sur son visage.
- j'sais pas si ça m'fait vivre. ça m'aide à supporter. voir le temps être plus lent... y'a pas qu'du moche, faut croire. un temps. le thé vert. sans surprise. les trucs... simples... hm. le kabuki. il se penche, passe sa main sur l'avant-bras de juno.
- j't'emmènerais un jour. on s'verra hors du parc. hors de ce qui fait moins peur, hors de ce qui rassure, hors de notre zone à confort. hors, pour affronter, ensemble, ce qui pourrait un jour nous tuer.
- comme des grands. hors de la zone 51.

(on restera des aliens,
juré
)


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