beauté glacée ❀ douceur gelée ❀ larmes comme flocons ❀ regard immaculé ❀ chaleur beutée ❀ force figée.

le nom qui roule sur la langue, le nom comme la surface d’eau claire, paisible – pas le moindre soubresaut, pas la moindre onde n’ose fendre le miroir gelé, presque sacré ;
le regard qui parle. le regard qui raconte, des histoires jamais heureuses, jamais tristes, des histoires de réalités, des contes qui ont perdues leurs fées la vérité –
le sourire qui glisse. le sourire doux et fin qui s’arque, doucement ; lippes teintée de l’orange du couché ou du rose des audacieuses ou princesses oubliées. le sourire qui en dit beaucoup lui aussi, parfois douceur, parfois malheur ; épine qui peut blesser, épine qui peut soigner, mais qui toujours, d’une certaine façon vient vous heurter.

les yeux qui ne pleurent jamais ;
le coeur qui déverse leurs larmes.
la peur gardée au fond comme instinct ;
s’en servir pour arriver à ses fins.

petit soldat de plomb longtemps fasciné
jeanne d’arc guerrière des temps modernes
prête à sacrifier sa vie pour la famille comme patrie – intérêts du père et de la mère comme seuls objectifs pour l’animer.

la poupée qui glace.
la reine du givre l
la douceur qui n’est pas chaleur, la douceur qui peut inquiéter
qui au premier abord ne pousse pas à se méfier ;
la douceur comme glaciers
qui avertissent, armes longtemps aiguisées –

on sait ;
que derrière cette gentillesse se cache une autre femme, celle qui connait le monde de dehors, qui a abattu les loups de ses mains, tués les dragons de ses épées, chassé les mauvais sorts de sa voix d’un cristal reflétant la pureté.

l’iceberg qui se dresse ;
qui refuse de céder.

la femme de pierre,
qu’on ne peut briser.

les principes avant ses propres désirs ;
les principes dans sa ligne de mire,
ne jurant que par eux, son essence pour espérer vivre un peu mieux.

éduquée à devenir reine.