(情報) nuls surnoms mais une appellation particulière dans la nuit s u t u r e ; pour l’identité cachée. (情報) 26 ans (情報) réside au Japon depuis 26 ans. (情報) égalité parfaite ; japonaise et coréenne, même si son identité sonne particulièrement coréen. (情報) elle ne vit que par le mot a t t i r a n c e ; mot tiré au dictionnaire qui offre une vie où les amants diffèrent chaque semaine.. (情報) attirée par les rencontres ; attirance règne en maître. (情報) énonce sa 6e année de droit et préfère cacher son appartenance -ainsi que son rang- à une mafia de la capitale. Opposition de l’être. (情報) vit avec l’argent qu’elle répugne et l’argent qu’elle gagne dans le milieu de sang.. (情報) quartier où tu vis.
(人格) Conchoïde ; poétique ; pli : répétition ; effacé ; destin ; sagesse ; cofacteur ; myriade ; fripon ; mirage ; jobarderie ; stellaire ; méfiance ; méduse ; suture.((16 mots, 16 années))C o n c h o ï d e ; courbe
Obtenue à partir d’une autre courbe
Menant d’un point extérieur des sécantes à cette courbe
C’est un ramassis de courbes, suhim
Rien n’est carré, rien n’est prédit
Suhim, elle voit la vie d’une manière si
P o é t i q u e Élancée en ces vents, magnifique rose
Intrépide, hilare, un brin nostalgique
Elle affronte le danger en l’aimant
Parce que le danger
Quand on vit avec
On ne peut s’en défaire
C’est gravé dans ta peau à jamais
Multiples antipodes
Suhim, elle s’est définie en piochant ces mots dans le dictionnaire
Quand elle n’avait plus rien à perdre dans sa belle survie
Suhim, tu as aussi prit la définition du mot
P l i Rabat d’une matière souple sur elle-même, formant une double épaisseur
Dans l’enfer, c’est le pli, suhim
Elle le sait et ne s’en plaint pas, elle cache le fait que l’enfer soit trop long
Si long
Qu’on ne voyait ses mains noyées dans les larmes autrefois
Alors, suhim, elle fait un pli, elle sauve les âmes, les airs
Elle continue de piocher dans le dictionnaire
R é p é t i t i o n Ah, elle aimait bien, la répétition
Elle ne remet pas ce trait en cause, elle dit qu’une fierté cache les faiblesses
Alors, les erreurs elle les répète sans cesse
À coups de piques cyniques, moitié hilare moitié sombre d’une mort qui plane
Et puis, suhim elle aimerait être éternelle
Elle voit les mots, elle les répète comme le refrain d’une chanson ; le moins intéressant au centre comme elle dit
Ou les paroles bateau des chansons de loveurs
Elle n’aime pas ça, d’ailleurs
Les paroles vides, les paroles dites pour charmer
Charme par l’aura ou dégage, tel est le précepte
Elle capture tout à l’aura, suhim
C’est les écrits, les photographies parlant en son être ; l’émotion qui la traverse
Elle vit par les mots choisis dans le dictionnaire, marqués sur sa peau de marbre en gras
Et puis, elle répète à la nostalgie aussi suhim
Les souvenirs, c’est pas mauvais, ça pourrie pas l’esprit
Un souvenir, c’est beau
Et un traumatisme est encore pire quand il est
E f f a c é Suhim ; amnésique, elle oublie au fil du temps et en pleure seule parfois
Avec la brutalité comme seul refuge
Mais suhim, c’est aussi une douce énergie ; entière par sa fierté, un petit égo joué parce qu’elle le vaut bien
Du répondant absurde, des mots piégés dans le dictionnaire qu’elle énonce aux inconnus
Elle aime se dire que le destin choisit ses mots
Choisit sa vie
Elle croit au
d e s t i n, suhim
Si elle a une telle vie, c’est sa faute. Elle a du maudir dans une vie antérieure, elle ne sait pas mais voit la vie d’en haut, l’enfant !
S a g e s s e ; mystère quant à sa fonction, à son apparence, en ses airs. Suhim, c’est le souffle court qu’elle s’approche, que le reflet de son regard rend ton corps affreusement terrifié
Malgré son jeune âge, elle pue le vécu
Elle se donne des airs parfois, c’est vrai, parce qu’elle adore te répondre
Elle s’en fout, elle vie la « vie », un brin vulgaire malgré l’âme de poète
Amusée, elle piochait un autre mot
C o f a c t e u r ; Facteur qui agit conjointement avec d’autresAh, c’est vrai qu’elle s’est adaptée à ce mot, suhim
Elle observe les gens d’une manière si intéressée
Elle vit surtout pour ceux autour
Parce qu’ils apportent le bien, le mal, l’enfer ou l’utopie d’un joli monde
Elle ne se définit même plus comme un facteur dans ce grand monde
Elle se considère comme un co, un être divisé par deux
Elle n’est pas grand-chose
L’estime est si basse qu’elle n’est plus un être humain, mais le pli répété d’un putain de co-facteur !
Elle n’a rien fait, dans sa vie, au final, elle s’amuse simplement avec les jeux qu’elle possède. Mais elle ne mérite rien de bon, selon elle.
Elle se sent inutile, si inutile. Si laide, si laide
Si rien , si rien du tout !
M y r i a d eQuantité immense et incommensurableQuantité de quoi ? Elle trouvait difficilement d’idées à cela
Myriade de malheurs
Myriade de cœurs
Myriade de valeurs
Myriade de mœurs ?
C’est beau comme mot, myriade, une consonance mystique
Suhim, elle est un peu mystique, un rêve qui s’enfuit, puissamment fragile dans sa grande gueule
Parce qu’elle ne croit pas avoir le mérite d’un amour, au fond
Suhim charme inconnu, suhim mystérieusement emplie d’
a t t i r a n c e –nouvelle valeur acquise après cet accident n’est-ce pas-
Par les courbes physiques, épatante, l’amour du style affirmé et artistique
Et puis, ce sourire fin, étiré, attiré fait de l’œil
Sourire au coin
Tu l’attires, elle voit une perle à la vue de ton être
Perle d’émotions
Perle d’originalité
Ça frappe la dame
Elle attire quand elle est attirée
Sinon, on ne la voit qu’à peine
Musique dans un coin en temps libre, contraste avec sa fonction qui prend du temps aussi
F r i p o n – elle a décidé de se cacher derrière ces airs, quand elle panique
Malicieuse, rieuse, tout est drôle dans l’ironie
Mais demain, tu ne la verras plus
Parce qu’elle est lâche en émotions
Elle n’est bousculée que par cette attirance créée telle une peinture
Et deux minutes plus tard elle ne sera, pour toi plus qu’un
M i r a g e.Elle fuit la
j o b a r d e r i e ; trait qu’elle hait
La naïveté, la crédulité c’est abandonné avec l’enfance rêvée ! Suhim elle sait, elle sait qu’en tant que rien elle ne peut se faire manipuler
Se faire berner par les promesses ça pue, ce n’est plus une possibilité.
Mais, malgré tout elle a apprécié le mot
S t e l l a i r e ;
Tête éloignée dans les étoiles
Elle aime rêver seule, avec nostalgie d’une enfant ayant eut un style rouge
De ce stylo rouge qui aurait changé sa piètre vie
Alors, se réfugiant dans son dictionnaire elle illumine ses « enfants »
Ses enfants qu’elle aime d’une passion chaleureuse
Avec une certaine possessivité, une protection sans faille
Une véritable mère n’aimant la nouveauté
Par sa grande et douloureuse
M é f i a n c e ; mot si merveilleusement tiré !
Méfiance requiert une certaine sauvagerie
Sanguinaire dans l’autre élément
Véritable contraste, bien trop alarmant
Démone lors des nombreuses nuits
Qui la reconnaîtrait ; trop connue des ennemis et trop respectée des amis
On entend au loin chaque gouttes des actes odieux de la
M é d u s eQui immortalise l’instant d’un coup sanglant
Tout dépend du moment, de la mélodie martelée par son écouteur et de son curieux dictionnaire !
Tout hurle alors à ses pieds boum boum boum de terreur de malheur de supplication mais à ces moments elle n'entend plus rien, la haine de n'avoir jamais été vue par le monde lui ordonne de commettre les pires actes imaginés ; frapper avec le rire le sourire cruelle musique boum explosion boum illusion boum une mort de plus à la con !
odieuse diablesse qu'on nomme dans le tremblement, les ennemis se tueraient pour avoir sa honte et sa tête
(( elle a eut trop de chances dans ce monde et se sent presque invincible, s’autorise tout ))
(( trop de chance tuera la chance un jour, voyez-vous))
La mère, à l’époque du tirage de son identité gardait en Spleen le mot
S u t u r e (pseudonyme de l'enfant dans ce monde mafieux qu'est sa maison à présent)
« Réunion à l’aide de fils de lèvres d’une plaie »Sans anesthésie, une véritable torture réunissant l’ensemble des mots
Réunir les plaies par un fil, fil de lin de soie de cuivre de fer de souffrance
Hurlant par le manque de moyen, par son manque d’importance dans les cœurs
Un véritable fantôme, suhim
Un fantôme n’a pas de plaie
Un fantôme n’en a pas le droit
Un fantôme est mort en naissant
Un fantôme n’a pas d’identité
En outre, tu ne sers à rien
Et tu seras seule à jamais
Suhim.