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 m o o n l i g h t (hiroxsuki) | Ven 22 Sep - 20:53

m o o n l i g h t
( HIROSHI    X     SUKI  (icons bonnie) )


( aesthetic ) la démarche insolente, elle s’avance suki. les pas qui fracassent le pauvre bitume, les talons de ses escarpins qui claquent. les hanches qui se balancent, la chevelure ébène, toujours ondulée qui tombe en cascade sur ses épaules. les mains fourrées dans les poches de sa veste en cuir, elle a l’attitude nonchalante alors qu’elle dépasse la file d’attente, sans un regard pour ceux qui attendent de pouvoir entrer dans le club. la musique qui vibre, qui explose les tympans une fois à l’intérieur. la fraîcheur de cette nuit de septembre qui va bientôt laisser place à la chaleur de la frénésie des corps. et y a le sourire charmeur sur le bout des lèvres, le regard qui s’attardent, qui se détachent des silhouettes. et y a les murmures qui résonnent, les paroles qui grondent dans la nuit noire. les insultes qui se murmurent, la jalousie qui se respire. et suki, elle, elle sourit, amusée de l’effet qu’elle fait. parce qu’elle les voit, ces regards fiévreux. ces regards qui tentent de regarder à travers sa veste, à travers ses robes qui ne couvre que la moitié de ses cuisses. elle les voit ses regards noirs, jalousie qui teinte les rictus. et elle avance suki, l’air de rien. c’est le hochement de tête qui l’accueille. le sourire en coin qui répond alors qu’il s’écarte le videur, la laissant passer à la limite de la révérence. et suki, elle entend les réprobations. pourquoi elle, pourquoi pas moi. et elle s’arrête suki. elle se lèche les lèvres avant de se tourner. – parce que nous n’avons pas les même valeurs. qu’elle ronronne, presque fière de s’attribuée une place dans le monde de la nuit. elle hausse les épaules et entre dans la boîte.

la musique qui résonne, qui fracasse, qui donne envie. et suki, elle s’avance dans la foule, s’ondule entre les gens pour passer, les mains toujours dans les poches. l’habitude suki. l’habitude. elle tourne, atterrie devant une porte qu’elle ouvre sans attendre. long corridor sombre qui mène derrière le décors, les vestiaires où elle entend déjà les conversations s’animaient. un peu trop, c’est pas trop joyeux non plus. y a la colère, l’énervement qui suinte. et elle entre dans les vestiaires, le sourire toujours plaqué sur les lèvres alors qu’elle arbore une mine blasée. – et ba alors les chéries, on s’crêpent déjà l’chignon ? entrée en la matière, les gloussements et les soupirs qui se déclenchent. suki, elle fait comme chez elle, elle tape la bise à ses collègues. un travail comme un autre. alliant danse, boîte de nuit et argent. rien qui ne va de travers, rien qui n’est profond. – mais tu n’es pas de service ce soir ? c’est miko ce soir non ? elle hausse les épaules suki. – j’sais pas, l’boss m’a appelé tout à l’heure, il m’a demandé de prendre sa place juste le temps qu’elle arrive, un problème avec la nounou de son goss j’crois. qu’elle répond en retirant l’élastique de son poignet avant de s’attacher les cheveux en une queue de cheval et enlever sa veste pour la mettre dans son casier.
et le regard qui se perd sur ses silhouettes féminines, dévoilées à souhait pour ses hommes avides de pulsion fantasmée. elle soupire. – tu devrais mettre un bas résille sous ton short. ‘fin, j’dis ça j’dis rien, mais sur certain mec ça fait un effet de dingue et plus easy d’y fourrer nos amis. qu’elle balance secrètement à la fille de droite. fille qui juge, qui se regarde et qui hoche la tête. suki, les bons conseils. elle murmure un rire avant d’appliquer du rouge à lèvre rouge sur ses lèvres.

et c’est des hurlements qu’accueillent les filles. suki, elle prend le poste de miko comme si c’était le sien depuis le début. le sourire sensuel sur les lèvres, elle commence suki.

elle se perd, elle danse, elle vit. les hanches qui s’ondulent, elle anime, les regards posés sur elle. elle s’amuse suki, contrairement aux autres filles. elle joue, elle dévoile un peu plus de chair, elle caresse cette peau embrasée, le regard aguicheur, elle donne l’impression qu’on existe à ses yeux. mais suki, elle ne voit personne, elle est dans sa bulle.

elle ne voit personne suki.
personne.
p e r s o n n e.
sauf lui.

c’est son regard qu’elle capte, c’est l’attention figée sur cette silhouette, ce corps auquel elle a goutté, elle le regarde lui. le sourire innocent, les yeux rieurs. les mains qui remontent le long de sa taille, qui se perdent dans ses cheveux et elle rompt le contact suki, se tourne, relève ses cheveux.

elle laisse découvrir cette chute de rein, ce tatouage qui repose entre ses omoplates.
il est prêt à s’envoler le p a p i l l o n.
papillon attiré par la lumière, trop attiré qu’il est prêt à se brûler les ailes pour pouvoir goûter à la lumière.
et se souvient-il d’elle ? se souvient-il de cette chute de rein qu’elle offre aux regards les plus fiévreux ?

parce que elle oui,
parce qu’elle la reconnu,
dans cet océan de monde
.


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 m o o n l i g h t (hiroxsuki) | Sam 30 Sep - 1:08


moonlight

--- roki ---

toujours la même sensation qui habite son être. une fois. deux fois. trois fois. culpabilité à son apogée. toujours plus. jamais assez. et suhim. suhim belle peinture. rouge sur fond noir. le sang qui coule, le sang qui dégouline.
c o u p a b l e. hiro il est coupable de tout le mal qu'il lui fait subir. de cette peur qu'il arrive à lire dans ses pupilles. il est coupable de tout. il en trouve plus le sommeil. il voudrait arranger les choses, mais il arrive pas, il ose même plus agir. il a peur de déranger le cycle des choses, il a peur de faire plus de mal.
hiro il s'est rendu à l'évidence. tout c'qu'il touche finit en miettes. il fait pas d'bien. il laisse des bleues indélébiles. des cicatrices grossières dont on a honte. qu'on ne veut pas voir, qu'on veut ignorer.
et il culpabilise encore plus. toujours plus. jamais assez.

alors il s'éclipse. souvent. trop souvent. il la laisse l'inonder mais il l'ignore, la culpabilité. c'est juste une phase, une étape à passer.
hiro il a pas de conscience. il a trop de fierté pour assumer ses maux. il se noie. arrière-goût de whisky coca. musique en stéréo dans les oreilles. évasion nocturne dans les nuits fauves. besoin de changer d'air, besoin de penser à autres choses. besoin de claquer la porte à la culpabilité, la faire taire par d'autres émotions bien plus forte, bien plus attrayante.
l'envie. le désir. rictus au coin des lèvres quand la plus belle des danseuses apparaît sur scène. les doigts glissent sur le bords du verre. regard admirateur. il est sensible à la beauté féminine hiro. sensible. trop sensible. suhim s'éloigne de son esprit. la culpabilité avec.

belles courbes couleur nuit noire. le regard qui détail, qui imagine sans trop imaginer. pas besoin. non. pas besoin de trop imaginer. les paupières se plissent, le sourire s'installe définitivement sur le visage. sourire comme s'il ne sombrait pas. c'est le meilleur au jeu de rôle.
il reconnaît, déjà vu. assez récent pour qu'il puisse faire le lien. ((le corps assez beau pour traîner dans les pensées)) charme ravageur. beauté inédite. électron libre dans ce monde. elle est connue, la douce, déjà possédé.
prénom ignoré. mais pas besoin de le connaître. pas besoin de savoir qui se cache derrière le corps. il est déjà charmé hiro. avant même qu'elle ne s'aventure plus loin dans cette danse provocante. avant même qu'elle se dévoile un peu plus, toujours plus, jamais assez.
c'est l'sourire qui se fige sur ses lèvres, les pensées qui s'échappent. sensible on a dit. trop sensible à la couleur de la chair. tellement sensible qu'il en oublie le rouge vif, le rouge sang. suhim disparut sous l'avalanche du désir.

besoin d'se changer les idées
avant d'se laisser sombrer dans l'rouge.

(...)

pied appuyé contre le mur, clope au bec. est-ce qu'on a l'droit de fumer ici ? il sait pas. il sait plus. il s'en tape hiro. il transgresse toujours les règles.
il attend qu'elle se soit changé. sortie des loges qu'ils lui ont désigné. alors il s'plaint pas. il aime pas attendre, mais ce soir il est patient. il attend qu'elle ait retrouvé une tenue adéquate. comme si ça aller l'déranger lui, la couleur d'la chair. il l'aime trop pour s'plaindre de sa luminosité. porcelaine. un peu halé. mais belle. tellement belle qu'il ira pas se plaindre. jamais.
elle sait pas qu'il est là. elle sait pas qu'il l'attend. tout feu tout flamme. la pensée ébranlé par son corps qui se dandinaient sur scène quelques minutes auparavant. alors il sourit. 'salut' qu'il dit, q'il la surprend quand elle sort enfin. pas d'forme de politesse. on a plus quinze ans. on a plus l'temps de s'dire bonsoir.


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 m o o n l i g h t (hiroxsuki) | Sam 30 Sep - 12:09

m o o n l i g h t
( HIROSHI    X     SUKI  (icons bonnie) )


( aesthetic ) et y a le corps qui s’ondule sur le rythme de la musique, les mains qui dévoilent un peu plus cette parcelle de peau sucrée, presque halée et elle joue suki, avec ses cheveux ébènes, couleur sauvage, et elle danse suki,
comme si c’était la dernière dance ; sa dernière chance.
comme si sa vie en dépendait, comme si la fin du monde était à ses pieds, et y a le sourire presque heureux sur le bout de ses lèvres rouges, y a le rose de l’effort qui teinte ses joues, les oreilles qui bourdonnent par ce trop-plein de volume sonore, et elle danse suki. elle charme, elle joue, elle s’amuse ; l’innocence insolente dans ce monde trop noir, l’indécence de ce papillon de nuit qui cherche la lumière, la clarté.
et sa clarté, c’est ce regard sombre qu’elle arrive à capter dans la foule, le sourire qui se dessine un peu plus sur ses lèvres carmins alors qu’elle joue encore suki, toujours plus, jamais assez. et le temps file, défile. elle ne compte plus, le temps s’est arrêté au moment où elle a posé le pied sur l’estrade. elle ne sait pas quelle heure il est, combien de temps elle est là, juste assez pour sentir son corps chauffé par la foule, par l’effort, juste assez pour sentir les perles salées glissées soigneusement à la base de son cou. le soupir de soulagement qui s’échappe presque de ses lèvres rouges quand elle la voit. miko. et sans plus attendre, elle tire sa révérence suki, les cheveux dans le dos, elle descend de l’estrade, accueillie par une étreinte de la part de miko. merci soufflé, merci reconnaissant à ses oreilles alors qu’elle prend place. elle prend sa place. et suki, elle s’avance.
elle ondule son corps, se fraye un chemin sans trop de difficulté dans cet océan d’inconnus. les pas qui mènent rapidement vers les vestiaires, les regards qui glissent contre sa silhouette, qu’elle balaye d’un revers de main dans les cheveux.

(…)

et la bohémienne disparaît du lieu ; veste sur les épaules, talons qui claquent sur le sol crasseux et les billets couleur sucre dans la main. elle sort, quitte son lieu de travail, parce que l’âme vagabonde à envie de traîner, elle a envie de se sentir libre, dans la fraîcheur de la nuit. la démarche féline, cadencée, elle traverse le couloir, pousse l’énorme porte et l’air frais s’engouffre dans ses cheveux. les yeux qui se ferment et l’odeur de clope qui chatouille vicieusement ses narines ; odeur laissé à l’abandon. elle sort complètement suki. fracas de porte et le gloussement enfantin qui se laisse échapper de sa bouche. elle met sa veste suki, sursaute lorsque la voix résonne, lorsque le salut cogne contre le mur d’en face.
elle se retourne suki, les sourcils froncés, les lèvres pincées avant de s’étirer dans un sourire lumineux, les pupilles qui étincellent. et y a le regard qui se perd sur la cigarette entre ses lèvres. et sa voix claque à de nombreuses reprises contre son palais. ttt mécontent. mais elle rit suki. elle dit rien suki. parce que la vie est trop courte et qu’elle sait, que de toute façon, dans cinquante ans, la cause mondiale du décès sera le cancer. – salut. qu’elle ronronne alors qu’elle passe ses mains dans sa nuque pour dégager ses cheveux. l’air frais chatouille ses cuisses dénudés et elle s’approche suki, la main qui se pose délicatement sur la joue alors que sa bouche rencontre l’autre. – tu t’es perdue dans ta vie ? elle s’écarte suki, la lèvre inférieur coincée entre ses dents alors que son regard glisse le long de cette silhouette. sa silhouette. identité inconnue, enveloppe corporelle, goutée, appréciée et imprégnée. – où je te manquais mon tout beau ? et y a le sourire moqueur qui s’étire sur ses lèvres et le rire cristallin qui brise la nuit noire. la bohémienne passe une main dans ses cheveux avant de détourner la tête, elle ferme les yeux et inspire l’air ; l’air saturé ; l’air mauvais.



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