fermeture blossoming youth, a fermé ses portes, merci pour votre activité ! ♡
|
| | lettre de marbre // nahoko | |
|
|
| lettre de marbre // nahoko | Dim 3 Sep - 18:47 illusion à la douceur
☁
L’illusion à la bouche alors qu’elle soufflait enfin Plus d’odeur de vide de mauvais goût de tapisserie Plus de regards en pitié ou emplis de désolation envers sa personne Un peu de fausse liberté dans son monde alors qu’elle rejoignait son chez-soi suhim. Après cet incident par le malheureux mot tiré, elle ne savait faire le tri dans cette multitude d’émotions. H a i n e Haine qui tremblote haine amplifiée qui l’a foudroyé dès son éveil Elle n’avait vu que son ombre, suhim. Mais elle aimerait explorer chaque parcelle de se peau, découvrir ce visage Le rouer de la torture qu’il lui a fait subir ---- Extinction par la tristesse infime venant l’éveiller ; alors qu’elle déposait ses affaires, allant refaire ses multiples soins personnels ((partie en avance suhim, elle ne supportait ce lieu où la fin résonnait à l’accoudoir du lit)) elle installait une mélodie au piano à l’enceinte N o s t a l g i e. Elle ne se droguait à rien ci ce n’est que par ses mélodies, elle pensait aux notes qu’elle effectuait sur l’objet de souvenirs. Mais, à chaque fois vint la craquage du bois des bruits de marteau, de ce piano hurlant dans le jardin ; « sors et reviens quand tu veux, suhim. » je suis sortie à la mort, maman, elle était gentille et me faisait gagner de l’importance Et pourtant elle se souvient que cette maman lui avait hurlé de rejoindre cette nouvelle amie au plus vide Pour la laisser en paix dans ce monde de lumière, où sa fille n’avait nulle place au soleil ! Elle observait la vue d’un air lasse suhim, suture étant encore infectée par la balle psychique ; c’était le rappel que la chance ne souriait pas toujours, que le monstre lui-même pouvait être endolori ; on faisait des recherches pour connaitre l’identité de l’affreux tueur, en vain. T r i s t e s s e ; la solitude et le regret rongeait toujours l’enfant oubliée, qui s’en voulait si fort d’avoir forcé ses enfants à s’inquièter à venir prendre de ses nouvelles Tout va bien les enfants J’ai glissé Dans les méandres de mes pensées. La mélancolie gracile préférait éteindre ce tumulte de souffrance par le sommeil forcé, malgré l’heure peu tardive pour le démon de nuit ; installée dans son lit après une douche des plus compliquée pour sa blessure, elle avait mal, si mal Punition suhim Non seulement tu ne servais à rien Mais tu as provoqué pire que toi suhim La v i e ! Et, un sentiment curieux vint lui ternir l’air Lui ronger le corps dès qu’elle fermait les yeux, tremblotant au fil des minutes ; le cauchemar ne quittant ses pensées L’agresseur est là Il est là Toujours là Arme pointée vers toi Il va tirer Tu vas mourir Près de toi Si près de toi que tu sens son souffle Tu vas mour--- S u r s a u t alors que la traumatisme nuisait à son moral déjà si atteint ; il n’y avait rien, mais elle imaginait tout suhim. Elle était si seule que le tic de l’horloge lui-même la prit en terreur. La chemise de nuit en soie n’aidera à la protection psychique douce atteinte ; elle se recoiffait, allumait toutes les lumières et y fit plusieurs tours de rondes. C’était la crainte l’angoisse l’effroi supreme de retrouver celui l’ayant fait chuter dans la honte qu’elle soupirait, installant de nouveau la mélodie au piano ; Celle qui emplissait la pièce principale d’une tranquillité en mythe ; et, avec appel, elle prit le dictionnaire et en tirait un mot Confiance aveugle en cette vie peinte à la mauvaise peinture.
Bougie ; Bâtonnet en cire, en acide stéarique ou en paraffine entourant une mèche, et dont la combustion fournit une flamme éclairante.
Penser à la signification d’un message qu’elle allait inventer ; une bougie éclairant légèrement son âme dévastée, fine lumière aussi ironique qu’elle et sarcastique quand à la vie Un autre monde Un autre éclairage Le besoin d’un corps même si elle n’a la force de le faire sien Elle écrivait alors un message à 23h, l’heure où la nuit tombe déjà et où les amants sont de sorties ; appel à sa bougie, sa petite perle nouvelle, perle de discussions à l’opposé de la réalité Un message pour n’avoir à affronter cette solitude d’enfer qui la brûle au fer noir De désespoir ----- ------ 23h30 et quelques, c’est la mélodie de la sonette qui résonne et la porte qu’elle ouvre, sourire appauvrit aux lèvres dans sa chemise de soie blanche Faussement pure et magnifique à la lueur artificielle suhim, la mélodie derrière transcendant l’air et emmenant dans le monde des anges ((qu’elle ne fait qu’effleurer suhim))
- Bonsoir. Le charme d’un sourire à l’amante, la laissant entrer et parcourir le riche endroit aux goûts d’art nouveau, meubles aux formes c o u r b é e s comme le premier mot du dictionnaire J’ai préparé le champagne. Ça fait un petit moment, je crois. C’est ainsi qu’elle vit la grande dame, mère de ses instinct alors qu’elle trépasse et s’installe dans son canapé, vue à la ville paraissant si belle
si douce illusion d’optique
- Je m’excuse d’avance, on ne pourra pas coucher ensemble ce soir. C’est pas l’envie qui manque, mais bon.
C’est la parole désolée qui s’inscrit dans ses dires alors qu’elle déposait une fraise dans les deux verres Suhim nostalgie suhim agacement quand ses attirances se voient non comblées Suhim suhim suhim douleur à la vie
- Ta journée ?
B o u g i e Eclairant la voix, éclairant l’esprit Handicapée dans ses maux mais engouffrée dans un de ses mondes Avec l’amie appréciée Elle respire un peu, suhim.
oublier la peau mais confesser les dires |
| | | blossoming youth ❀ sms : 185 ❀ arrivée : 31/08/2017 ❀ pseudo : jugband blues, adèle aka adl ❀ yens : 281 ❀ avatar : serena motola babe// ❀ crédits : ice and fire. ❀ age : vingt piges// ❀ job|studies : correctrice littéraire;;employée au ciné// ❀ heart : célib// ☆ is there life on mars ?
|
| lettre de marbre // nahoko | Lun 4 Sep - 20:26 Je regarde le ciel s'éteindre, lentement, comme s'endort un enfant. Ses paupières sont battantes, et plongent Tokyo dans une semi-pénombre, troublée par les mille lumières, celles qui ne déclinent jamais et qui semblent figées dans une valse qui n'en finira pas, condamnées à tournoyer, clignotantes, au rythme des klaxons. C'est un ciel sans étoiles, dont les traînées grisâtres menacent de tomber sur nos têtes. Aussi loin que je me souvienne, la voie lactée a toujours été pour moi un fin voile, pareil à de la soie, qui pâlissait les ciels nocturnes. Ils demeuraient parfois même inchangés, orphelins, esseulés. Quelques unes parvenaient tantôt à déchirer ce voile, au prix de leur lueur, et finissaient mortes-nées, laissant des aveugles à leur chevet. Ma cigarette se consume entre mes doigts, dévorée par la flamme. Des cendres chutent jusqu'à mon café.
(m e r d e , p u t a i n f a i t c h i e r . . .)
J'essaie de les en sortir. Me brûle les doigts, ne les voie plus, jure.
(c a s s e z l e s c o u i l l e s)
Le jette dans l'évier, en renverse un peu. Merde encore, pas envie de boire de la cendre, pas envie d'en refaire, et incapable, pourtant, de dormir. Des nuits entières passées à fixer le plafond. Les rideaux ne suffisent pas à tuer la lumière au berceau, les sons traversent les murs, les font trembler.
(p u t a i n a t t e n d s m o i / / k l a x o n, p l u s i e u r s f o i s, c h a u f f e u r é n e r v é )
Tu l'imagines, les yeux cernés, le visage gris, abandonné, comme un avant-goût de mort sur la playlist. D'ailleurs
( m u s i q u e t r o p f o r t e, m é l o d i e f r é n é t i q u e, u n e v o i x q u i p o r t e l a p e u r d e n e p a s ê t r e e n t e n d u e, d e s ' é v a n o u i r i g n o r é e / / a u s s i u n b é b é q u i c h i a l e, d e h o r s, d a n s l ' i m m e u b l e ? / / d e s b i è r e s q u i s ' e n t r e c h o q u e n t, é c u m e s d ' u n a l c o o l q u i c o û l e à f l o t s, d ' u n e i v r e s s e q u i m è n e à l ' o u b l i, d ' u n o u b l i q u i m è n e a u d é n i , p e u t - ê t r e j u s q u e d a n s l e s b r a s d ' u n e f i l l e ? p u i s l e d é n i q u i m è n e a u v i d e , à m a r c h e r s a n s b u t. n ' é t a i t - c e p a s c e p o u r q u o i o n b u v a i t ? c e r c l e v i c i e u x , i n f i n i. c a r d é j à à v i n g t a n s , o n e s t f i n i s)
Et toutes les nuits, c'est pareil. J'écoute les vies des autres, elles sont pourries. Elles donnent la gerbe, font monter la larme, font sonner l'alarme. Je veux m'échapper, mais impossible pourtant, de faire le vide dans ma tête, de faire taire les bruits, de faire taire l'esprit. Le cœur au bord des lèvres, la vague à l'âme, ou au cœur qui fait mal, je fume, invisible dans les fumées de mes cigarettes c h e a p dégueulasses, au goût de terre, au goût d'cimetière. Mais le geste me manque, alors je roule, j'me coupe les doigts, j'me nique les lèvres. t a n t p i s , t r o p t a r d , d é j à l a f u m é e m e s o u l a g e , d é j à l e c a f é à o u t r a n c e f a i t f r é m i r m e s m u s c l e s e n d o l o r i s . Mais si les cendres tombent dedans, je ne peux plus le boire, car on n'mélange pas l'goût de cimetière et le café nestlé. Trop fatiguée pour en refaire, condamnée à écouter la monotonie se dérouler depuis mon lit, condamnée à assister aux débris de vies qui ne sont pas miennes, qui s'écoulent, qui s'enfuient, et qui s'écroulent aussi. Condamnée à regarder passer les ombres, elles dansent aux murs, appartiennent à des morts vivants. Des morts vivants qui dansent, t o u t s e u l s , m ê m e s ' i l s s o n t s û r e m e n t m o r t s à d e u x .
1 2 H E U R E S
Heures de sommeil depuis lundi. Ça fait combien de temps, combien de jours, combien de mois ? Et ces somnifères qui m'empêchent de penser, que je ne peux pas prendre, qui me rendent plus accro que la clope et l'café. Quand je ne les prends pas, la fatigue m'assomme, et après le boulot, plus de force dans mes doigts, dans mes mains, dans mes bras, dans mes jambes, dans mes paupières q u i p è s e n t s i x t o n n e s e t d e s k i l o s , k i l o s e n t r o p . Il y a ces jours, il y a ces nuits, où la vie paraît durer éternellement, alors qu'on voudrait qu'elle nous échappe en deux instants. Il y a ces jours d'ennui, ces jours qui font plus penser à la mort qu'à la vie, où tout donne le sentiment d'avoir reçu mille coups de poignard dans le dos.
c e b u s q u e l ' o n r a t e à q u e l q u e s s e c o n d e s / / l e j o b q u i s o u d a i n f a i t p l u s c h i e r q u e d ' a c c o u t u m é e / / l ' i n c a p a c i t é q u e j ' a i à m ' e n f u i r a u m o i n s d a n s m e s p e n s é e s , à f r a n c h i r l a b a r r i è r e d e l ' é p h é m è r e e t d u q u o t i d i e n / / l e c a f é t r o p f o r t o u p a s a s s e z / / p l u s d e t a b a c , f a i t c h i e r , m ê m e p a s u n f o n d d ' p a q u e t , e t p a s u n r o n d d a n s l a p o c h e . q u e f a i r e , t a x e r d e l a c l o p e à u n p a s s a g e r ?
Comment faire pour survivre à la vie, sans café, sans sommeil ni rêves, sans rien pour nous porter à bout d'ailes ? Comment faire, quand on a l'impression de peser mille tonnes, de peser bien plus lourd qu'un alliage de plombs, quand on n'est fait que de chair et de sang, que d'os et d'espoirs, que de haine et d'indifférence, que d'illusions qui semblent alors inatteignables ? Comment faire pour avancer quand on a des chaînes accrochées aux chevilles, quand on est prisonnière de ses propres insomnies ? Que faire face au cercle vicieux, au cercle de feu ? Si je dors, je tremblote, je suis vide d'imagination, et j'peux plus m'arrêter d'avaler ces comprimés qui me libèrent et m'accablent. Quand je reste éveillée, j'ai plus rien dans le crâne, et je marche en fantôme, mais j'ai l'café et les clopes, les hallucinations parfois.
b i p
Où ça, dehors, ici ? Nul part, que dans mes insomnies ? Portable au bord du lit, écran qui claire, nom qui s'affiche, cœur qui bat plus fort. Souvenirs de draps blancs contre ma peau, plus pâle encore, souvenirs de son corps. Tout contre moi, ses baisers chauds, sur mes lèvres, sur ma nuque, sur mon dos. Chaleur humaine. Et moi qui suis glacée, et moi aux os de pierre froide, si seule dans le noir. Mes pouces courent sur le clavier, je serai là, je serai là en moins de temps qu'il n'en faut pour trimbaler ma carcasse si lourde, en moins de temps qu'il n'en faut pour qu'une étoile meurt, dans les ciels de Tokyo, en moins de temps qu'il n'en faut pour que ces cendres valsent dans mon café, sans que je ne puisse les rattraper. Sans que je m'en rende compte, je traverse déjà la nuit morte, je ne baisse pas les yeux face aux ombres, je ne me fais pas minuscule face aux mille sons qui maintenant sont si proches de mon tympan meurtri. Je la traverse, pendant des minutes entières, des heures, des mois, des ans ? J'ai froid, Suhim.
t ' e s o ù p u t a i n ? e s t - c e q u e j 'a i f e r m é l ' a p p a r t, é t e i n t le g a z ? q u e l g a z ? p u t a i n f a i t c h i e r, l a f e r m e n a h o k o , y ' a p a s d e g a z e t l e s c l é s c o g n e n t d a n s t a p o c h e , f o n t d e l ' o m b r e à t e s t a l o n s d ' o g r e s s e q u i c l a q u e n t p a r t e r r e .
Suhim, j'arrive devant chez toi. Ta porte s'ouvre très vite, et je m'engouffre à l'intérieur. ( e t p o u r t a n t p r o m i s j ' a i p a s p e u r / / p a s p e u r d e l a n u i t m o r t i f è r e ) Tu parles de champagne et je frémis. Alcool dans mes veines, avec ça c'est sûr, je n'aurai plus sommeil. Et il y a ton visage familier, que j'arrive encore à détailler, de mes yeux tout cernés. Tu es si belle, Suhim, avec tes airs de poupée cassée, avec tes milles rêves explosés en morceaux au creux de tes joues roses. Toute désemparée, Suhim, tu me ferais presque aimer l'être humain. Mais presque, ce n'est pour moi pas beaucoup. Tu dis qu'on ne couchera pas ensemble, mais ce n'est pas grave, rien ne compte. Il y a ta voix, comme une ... b o u é e ? Je veux bien t'écouter parler jusqu'au bout de la nuit, en me taisant, en ne disant mot, car tu sais Suhim, tu le sais que les mots qui doivent être parlés, ce n'est pas mon fort ? Mais je veux bien tendre l'oreille, chercher ta voix, comme un enfant cherche une main qui ne lui soit pas inconnue. Même si tu me parles de ma journée à moi, alors que tu voudrais me dire, mille autres mots je crois, et apaiser bien plus de maux, je le vois. - Ma journée à moi ? Bonne. E t t o i ?
Et toi Suhim, pourquoi as-tu les yeux océans-tempête, qui voudraient faire couler mille larmes mais qui se doivent de rester secs. Pourquoi as-tu les poings serrés de celle qui veut tuer tant d'Hommes, à la seule force de ses doigts ? Pourquoi, Suhim, p o u r q u o i t o i ? |
| | |
|
| lettre de marbre // nahoko | Mar 5 Sep - 22:55 illusion à la douceur
☁
Vide comme l’amnésie qui trépasse C’est l’infinie de la musique En boucle Tout en boucle, tout se répète et l’on connait la fin par cœur Chacun aimerait connaitre sa fin par cœur, comme la mélodie qui ne s’effrite jamais Mais parfois alors, dans le piano nostalgique s’élance doucereusement le violon Qui appelle indéfiniment au contact A l’amour A l’humain L’humain libre de son bonheur libre de ses émotions L’humain qui ne pense pas au sang qu’il crache en s’éveillant le matin L’humain qui n’est pas habitué aux horribles percussions qui abîment le cœur après l’avoir fait tambouriner à l’extrême L’humain qui ne dépérit pas dans l’avenir qu’il projette L’humain qui ne meurt pas L’humain qui est parfait ((l’humain est-il libre alors, s’il est parfait ?))
Suhim voit l’humain comme une infime complication, un esprit créé avec d’affreux rouages. Rouages dont on s’émerveille pourtant alors qu’il ne nous veut que du mal ; ces rouages qui sont artistes et inventent sans cesse des sons qui se prélasse dans l’esprit. Des souvenirs, comme ils disent, des souvenirs qui s’éparpillent et dessinent l’histoire. L’histoire subjective, l’histoire que l’on veut, on cuisine le malheur et le bonheur avec des nuances rosées Rose ou crème, elle ne sait suhim mais se rappelait d’un fragment d’histoire. River flows in You que papa jouait dans le jardin et qu’elle applaudissait cachée dans son coin, morceau coréen morceau magnifique morceau qu’elle arrête d’écouter pour fuir l’histoire. Et pourtant, elle affronte ses spectres l’enfant, elle s’enfonce dans une véritable dépression avec ce qu’elle entend sans cesse ; Pour faire j o l i, parait-il. Les morceaux de bois éclatés, c’est joli oui. Juste un cric, un crac un boum, ça sonne joli pour une destruction c’est comme quand on baise cric crac et boum une torture douce parait-il et c’est de l’art voyons les plans de bois enfoncés naturellement dans le beau jardin l’herbe bien tondue les hurlements de l’objet qui appelle appelle appelle encore suhim jolie enfant toi aussi Ne Me Laisse Pas J’suis sortie dehors, maman--- Yiruma excellent compositeur origines coréennes yiruma si excellent --- je suis sortie Dehors, maman. Pas de stylo ni de piano alors elle se rappelait du mot dans le dictionnaire, b o u g i e avec laquelle elle allait doucement se réchauffer, frôler de sa paume comme un enfant qui s’amuse de ne pas être brûlé. Passer la main d’une extrémité à l’autre comme les caresses qui s’écoulait sur le joli corps de nahoko, un échappatoire assez poétique, artistique C’est la vie qui l’a dévoré aussi, en souriant pour la photographie ; mais nahoko a oublié de sourire aussi. Contrairement à suhim, mais suhim devient l’emblème véritable de la transparence ; la souffrance de notes au piano qui s’éveille jusqu’à ses orbes Suhim qui sent l’impuissance malgré l’haleine d’alcool riche comme l’âme qu’elle portait en son sein --- valeurs saccadés, au contraire des compositions douces qui la transportent dans un monde rêvé----- Elle observe dans se dérober, écrire les mots définissant cette beauté sur ce corps au regard épuré ; pulsions charnelles maitrisées par la douleur qui appelle aussi. Trop d’éléments qui l’appellent, elle s’effondrerait en trois mais tient tête à sa vision des peintures suhim Tout est figé Tout est dénoncé Mais on ne pleure pas Les larmes c’est peu constructif peu attirant trop cliché Déjà qu’elle attire peu, elle ne va pas se permettre de pleurer suhim ! Assise délicatement sur le canapé ou lieu de mort à l’âme, la blessure et les images qui n’ont pas été sélectionnées par l’amnésie, elle en deviendrait alliénée si elle n’avait aucun pied sur lequel danser ; elle danse éternellement suhim, c’est la rose qui sert à décorer la table, une rose qui s’éveille et qui danse la nuit Pour se persuader qu’elle ne se fanera point. S’approchant dans la compassion en direction de sa sauveuse, lui prenant délicatement la main. Aimants de douleur où elle l’a conduit à se poser près d’elle, et la poupée de cire fermait doucement les yeux pour apprécier La Vie ? Curieuse question intérieure où elle penserait plus tard. Mais elle était rassurée suhim, si apaisée d’avoir une compagnie, une compagne à l’amiable aussi particulière que son besoin. Sa nouvelle dépendance à la compagnie, au regard léger mais constant qu’elle perçoit dans l’ombre de l’esprit Esprit presque consumé qui la possède malgré tout Journée bonne dit-elle, journée bonne. Elle esquisse un sourire suhim et caresse la main si douce de l’aimée actuelle d’un pouce, léger comme le champagne posé sur la table de verre ; elle dit souvent que sa journée est bonne, nahoko. Elle doit être bonne comme une vodka mauvais marché u=ou une pomme tombée par terre Le bon qu’on peut pas manger Tout se lit dans ses traits ; la retrouvaille a le don de frayer dans le ramassis de rapidité, de souffrance qui n’arrive à sortir de la bouche de l’autre. Le et toi tintait, voix réelle dans le ramassis d’ordures de passée qui tremblait autour d’elle Orbes ouvertes à la lumières artificielles, élan de petite douleur à répétition où elle ne se pliait que très légèrement, comme si se casser en deux permettrait au ventre d’effacer sa future et hideuse cicatrice Derrière cette chemise on perçoit les plis des bandages grossiers ; suhim, c’est l’enfant qui ne saurait faire des pâtes mais fait fondre une casserole, c’est l’enfant qui ne sait prendre soin d’elle. Alors, le corps à la maladie de la malchance ne fait qu’éveiller cette inutilité.
- Moi ? L’étirement de lèvres qui se prononce dans la sensualité qu’elle possède encore, la grâce du haut de son étoile qui s’est avachie contre une autre, tas de pierres mal polies ---- Bonne comme la fraise dans le champagne.
Seul élément sans rapport au passé ; le champagne, ce pêché mignon et cette jolie fraise, rouge sang rouge sentiment qui a été plongée dans le liquide Qui va être croquée avec une fausse douceur Dévorée par la chaleur de l’être humain ((comme une balle à l’abdomen)) Et mourir Oubliée. C’est la rage à la fraise ignorée qui fait tressaillir, suhim brisée un petit peu mais ça va, c’est dans le ventre là où on savoure la vie mais pas là où l’on marche, pas là où se dirige la vie. C’est ce qu’elle se dit, suhim. Mais elle ne peut contrôler cette cruelle aversion pour l’agresseur qui s’amplifie à chaque secondes, cette réunion d’atroces détails de douleur qu’elle infligerait, monstre mystérieux qui soupire pour oublier le diable qui lui rend visite à chaque occasion de faiblesse Oui je suis sortie dehors maman Et je suis rentrée chez moi, mais je ne dors plus dans mon lit ---
- Aaaah, pauvre petite fraise. Elle n’aura pas servit. Dires dans le vent dans la nuit où le jour artificiel
Dans le néant Pause alors qu’elle se levait avec une légère difficulté, allant à la fenêtre du loft en hauteur Vue sur la ville Vue sur la fausseté du paradis ((trop de l u m i è r e s qui titubent ensemble et s’éteindront dès qu’elles n’en vaudront plus la peine))
- La couleur du monde change, nahoko. La douceur dans les sous-entendus, dans les discussions qu’elle monopolisait un peu par le silence intéressé de l’autre, par la confidence dont elle avait besoin. Aujourd’hui, je le vois rouge.
Rouge allant être définit par l’enfant intérieur qui crie encore à l’aide Comme le piano, dont des restes de cadavres devraient sympathiser dans le jardin ((il n’a jamais manifesté de joie, ce piano, il ne voyait rien au loin))
- Rouge un peu terne, un peu sang. Un peu blanc. Trop mat. Une opposition de rouge. Le rouge serait-il un reflet de rage ou d’abandon ?
Elle se questionne et marque des temps de réflexions, laissant la liberté à la jeune demoiselle de s’exprimer elle aussi –
- La vue parait jolie, aussi. Je la vois encore rouge, aujourd’hui. J’aimais bien le rouge.
Elle se tournait de nouveau vers l’invitée, s’approchait avec l’attention porté vers elle, l’amour physique à la confession facile ; où sa main venait naturellement frôler sa joue, appréciant les seuls contacts que son corps lui permettait de faire ((elle ne pouvait plus mettre son mot préféré à exécution suhim)) ((la punition de ce tueur était surement de la détruire vivante, surement)) ((elle le buterait à coups de crosse, on ne verrait que le rouge sang))
- De quelle couleur est ton monde, actuellement, nahoko ?
C’est l’échange pour la suite de la soirée, aussi douce que la mélodie jouée Et suhim qui se dérobe dévale l’appartement pour que la playlist recommence Recommence En de nouveaux commencements Elle ne supporte pas la fin suhim mais ses propres pas dansèrent, élancés dès qu’yiruma recommençait à jouer Si beau, l’enfance ! Et, alors qu’elle se tentait elle-même au désespoir hanté, elle attendait la réponse de l’appréciée Se reposant sur la canapé, coupe à la main ; Elle mangeait la fraise flottant encore, suhim Afin de l’oublier, elle aussi.
oublier la peau mais confesser les dires |
| | |
|
| lettre de marbre // nahoko | |
| | | |
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|