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 sweet addiction ft. tsubame
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 sweet addiction ft. tsubame | Ven 1 Sep - 23:13

i always fail to resist
EXORDIUM.

Le syndrome de la page blanche. Comme une sentence irrémédiable, Shota l’a acceptée. En tout cas c’est ce qu’il se dit, en fixant la feuille présentement dans la machine. Ses doigts viennent tapoter le rebord de la table en bois, et bien vite, son esprit ennuyé l’intime de s’emparer de son téléphone. Pas pour scroller des heures devant les photos sur instagram ou écrire un tweet (il n’est inscrit qu’obligé par son agent, et ce n’est même pas lui qui met à jour les photos ou statuts), mais pour ouvrir line. Tsu ba me. Elle est au travail. Les derniers messages qu’il a laissé sur sa conversation ont été sans réponse, le dernier même pas lu. Soupir. Sa femme n’est pas là : elle vaque à ses occupations, ou alors elle travaille sur un projet, il n’en sait rien et ne se pose pas plus de question sur le sujet. L’inintérêt dont il fait preuve à son égard frôle le mépris, et lorsqu’il s’en rend compte, la culpabilité le reprend. Certains diraient qu’il n’a pas d’âme. Elle est bien là, mais a de la difficulté à se poser.

Il ne pense pas. Se lève. Attrape sa veste. Il ne faut pas y réfléchir cent fois, même pas une : Quand il a une idée en tête, il doit la mettre en application dans la seconde pour ne pas se confronter à une immense frustration. Qui le retient ? Personne. Il n’a rien à faire, aucun mot à coucher, aucun rendez vous à honorer. Et il veut la voir. Ce désir vient le prendre au fond du ventre, et il espère qu’elle n’aura pas à rester encore plusieurs heures. La nuit est sur le point de tomber, et s’il a de la chance et qu’elle ne travaille pas de service tardif, peut-être pourront-ils aller chez elle. L’appartement fermé derrière lui, il s’élance jusqu’au métro pour faire le trajet jusqu’à Shibuya. Dans ses oreilles, il peut imaginer le bourdonnement de la vie nocturne : les rues sont souvent bondées, les établissements aussi, et en pensant à la clientèle largement masculine de son lieu de travail, il esquisse une grimace. ça ne devrait pas le déranger, mais c’est le cas, il suppose. il écarte rapidement la pensée, préférant se concentrer sur autre chose pour oublier l’odeur corporelle des gens pressés contre lui dans le wagon.

Il sort bientôt à l’air libre, se permet de prendre quelques bouffées au milieu du trottoir (plusieurs plaintes de passants, mais tant pis.) avant de s’élancer mains dans les poches jusqu’à Tsubame. Il a emprunté ce chemin plusieurs fois, déjà, à reculons la première fois avec une peur panique de sa réaction ou d’être vu, puis avec plus d’assurance. Il ne lui semble pas qu’elle est particulièrement heureuse de le voir arriver, à chaque fois, (c’est dur de dire avec elle), mais il a accepté qu’il ne peut faire autrement. Parfois, il doit la voir, sur le moment, sous peine d’une chute de moral importante.

L’ambiance passe au rose bonbon et au mignon à en vomir. Ce n’est pas tant son style, et il se demande comment Tsubame fait même pour supporter de travailler dans cet endroit, obligée de passer pour quelqu’un qu’elle n’est absolument pas. Une chose cependant est sûre : elle a la tête de l’emploi, et elle doit sûrement remporter pas mal de pourboires. Grimace. Il entre et une maid lui demande s’il est seul, s’il veut aller à une table… Il réfléchit un instant, et lui dit qu’il veut bien s’asseoir, mais s’il pouvait être servi par Ame. La serveuse acquiesce et il est rapidement mené à sa table. Il joue un peu avec ce qui l’orne, attendant sa belle avec impatience.


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 sweet addiction ft. tsubame | Sam 2 Sep - 15:12

sometimes i really try to be gentle
l'uniforme sooo kawaii
Elle comptait les heures. Profitant de chaque instant pour regarder l’heure sur la vieille horloge à balancier du café. N’attendant qu’une chose : finir son service. Les jointures de ses lèvres lui faisaient presque mal à force de sourire. Elle ne faisait que ça depuis le matin. Sourire. Coincée dans ce ridicule uniforme à froufrou. Son nœud rose lui tirait les cheveux. Elle avait trop chaud sous l’accumulation de couches de jupon. Et ses pieds étaient comprimés dans ses souliers à boucles à talons. Ce travail avait au moins le mérite de lui avoir appris la maîtrise de soi et la patience. Elle ne pouvait, par contre, plus voir les omurice en peinture tant elle en servait les week-ends. Pourtant personne n’aurait pu y croire. L’illusion de sourire était parfaite. Aucun habitué n’aurait pu imaginer qu’Ame chan rêvait la nuit de brûler ces robes à volants et d’arracher avec les dents toute cette dentelle. Elle était si mignonne. L’une des meilleures du café. Tsubame elle-même ne savait comment elle faisait. La nature l’avait certes dotée du physique adéquate pour jouer ce rôle de cruche à la fois perchée mais quand même. Elle n’était pas d’un naturel si angélique  et pétillant. Mais plutôt du genre à jurer comme un camionneur cigarette au bec ou à râler pour le plaisir de le faire.

Plus qu’une demie heure. Elle n’en pouvait plus de courir dans tous les sens pour servir thé et pâtisseries en tout genre. En sortant elle irait boire un thé bien noir, un café serré ou pourquoi pas une bière. Quelque qui ne serait pas mignon et surtout pas sucré. Le sucré lui montait à la tête. Et elle avait envie d’une cigarette. Impossible de faire une pause clope pendant le service pour éviter que les costumes soient parfumés à la nicotine. Il fallait à tout prix maintenir cette image de fille parfaite auprès de la clientèle. Sa dose pour survivre de tabac commençait sérieusement à lui faire défaut. Le manque contribuait grandement à sa perte de patience. « Ame quelqu’un te demande. Table 6. » Elle acquiesça et se dirigea à grands pas vers la table indiquée. Elle s’arma de son plus joli sourire. Ce serait surement le dernier client de la journée. Il lui fallait prendre sur elle. Même si elle avait plus envie de finir son service en aidant en cuisine ou à sortir les poubelles. Voix angélique et expression mignonne d sortie. Ce rôle lui colle à la peau. « Bienvenu Goshujin-sama » La fin de sa salutation se perdit dans le brouhaha de l’établissement. Son sourire si  accueillant se figea. Les coins de ses lèvres se mirent à trembler. Voilà qu’elle était énervée.

Si c’était une blague elle était de très mauvais gout. Qu’est-ce qu’il foutait là, sérieusement ? Elle continuait de sourire mais il y avait quelque chose de menaçant dans son expression. « Que faites-vous là ? » demandât-elle d’une voix sortie d’outre-tombe. Ils n’avaient certes convenus aucune règle dans leur relation mais elle n’allait pas le voir à sa maison d’édition ni ne lui donnait rendez-vous dans des quartiers où il était habitué. Ça semblait évident. Leur relation demandait un minimum de discrétion. Mais non monsieur venait la voir jusque sur son lit de travail !

Quelle plaie.


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 sweet addiction ft. tsubame | Sam 2 Sep - 23:11

i always fail to resist
ootd
Il étouffe un rire en la voyant s’approcher de la table. Il suppose que beaucoup d’hommes seraient très attirés par l’idée de trouver sexy une femme qui, combinant la tête et la tenue, semble avoir douze ans, mais ce n’est pas vraiment son cas. Il préfère quand le tissu ne donne aucun doute sur la maturité de son corps, et s’ils n’étaient que tous les deux dans une pièce il aurait arraché bien vite les froufrous. Il ne craint pas sa réaction. Car après tout, ce n’est que ça : une manière de réagir, comme une autre, il a du mal à bien suivre ce que les autres attendent de lui, préfère profier de sa liberté d’être humain pour céder à ses propres désirs sans tant se préoccuper des conditions extérieures.t Elle est jolie, il ne peut le nier : mais cet air faux qu’elle se donne le rend un peu mal à l’aise. C’est le travail. Son gagne pain. Et elle a eu très bon réflexe de trouver un poste dans un endroit qui fait étalage de ce que la nature lui a donné, à défaut de donner satisfaction à sa personnalité détonnante.

Elle prend un peu de temps. Ce n’est pas grave. Ses yeux lancent des éclairs, un peu plus et il en baisserait le regard. Il n’y a pas à dire : Tsubame fait très peur quand elle veut, et il ne doute pas que la majorité des hommes fuiraient la queue entre les jambes. Il s’éclaircit la voix. Ce qu’il fait là ? En vérité, elle sait très bien ce qu’il fait là. Avec sa question, elle s’attend sûrement à ce qu’il justifie son choix, et non pas qu’il lui en donne les raisons. Il ne se démonte pas. S’il avait l’intention de le faire, il n’aurait pas pris les transports à une heure de pointe pour venir la rejoindre jusqu’ici. Et puis, quand il commence quelque chose, il est rare qu’il décide de l’abandonner. Têtu comme une mule. En tout cas, pas si son esprit ne lui indique pas que ça n’a aucun intérêt. Dans le cas présent, Tsubame en est remplie. “J’avais envie de te voir.

Il ne comprend pas sa rage. Ce n’est pas comme si sa présence ici constituait un acte gravement dangereux : il ne lui a pas mis la main aux fesses, ne l’a pas embrassée devant la foule, il n’est qu’un… client. Il a du mal à comprendre le risque. En même temps, sa balance de ce niveau là est assez déréglée. Et il oublie régulièrement que son visage n'est pas celui d'un inconnu parmi tant d'autres : certains le reconnaissent, parfois. Tant pis. “quand tu as des envies de meurtre la taille de ton visage réduit de moitié. on t’a déjà dit ça ?” Il lui adresse un sourire amusé, il cherche à se faire frapper, l’imprudent, il sait qu’il n’arrangera rien en la taquinant comme ça. Il finit par souffler et lui adresse un doux regard. “Pardonne moi. Je commanderai.. hm… un thé glacé.. que je siroterai sagement jusqu’à la fin de ton service.” Il plisse les yeux “tu veux que je parte ?” c’est pas non plus le plus gros forceur au monde. si elle ne veut pas de lui, il ne va pas s’inviter dans son appartement sans écouter ses protestations.


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 sweet addiction ft. tsubame | Dim 17 Sep - 0:40

sometimes i really try to be gentle
l'uniforme sooo kawaii
Il l’énervait. Plus que tout ce ridicule cinéma auquel elle s’adonnait au travail. Plus que son costume risible. Plus que les clients peu scrupuleux. Plus que cette voix haut-perchée qu’elle s’obligeait à prendre. Plus encore que les kawaii lancés sur son passage. Shota déclenchait en elle quelque chose de bien plus sombre et bien plus viscéral. Un peu comme une épine dans le pied dont on n’arrivait pas à se débarrasser. Parce que trop profondément plantée et trop petite pour être retirée sans redoubler d’effort. Elle aurait préféré qu’il soit un délicieux plan de secours pour ne pas avoir à penser à Satoshi. Qu’elle n’aurait qu’à lui faire signe pour qu’il vienne. L’avantage de fréquenter un homme sans les inconvénients d’une relation de couple. Le pied. Mais la vérité était tout autre. cet homme n’en faisait qu’à sa tête et la foutait toujours en rogne. Quand ils ne couchaient pas ensemble. Là rien à redire. C’était surement pour ça qu’elle le gardait sous le coude. Oui surement.

Elle fronça les sourcils, laissant apparaitre des plis sur son front. Il suffisait qu’il ouvre la bouche pour aggraver son cas. De une ils n’étaient pas en couple, alors c’était vraiment idiot. Et de deux, ne pouvait-il pas faire comme à chaque fois ? L’attendre à la sortie du travail. Pas DANS son lieu de travail. C’était égoïste de sa part. Elle attendait de Shota qu’il rapplique quand elle avait besoin d’un homme mais qu’il se fasse tout petit, voire inexistant, le reste du temps. Mais Tsubame s’en moquait bien. Elle jonglait entre ses deux boulots et ses études. sa vie n’était pas aussi simple que la sienne. Alors oui elle ne voulait pas s’embêter d’un homme qui n’agissait pas dans son sens. C’était trop de travail.

Elle serra ses mains autour du plateau rond. Si ça ne tenait qu’à elle, elle lui aurait déjà donné un grand coup dans la tête. Peut-être même plusieurs. « Et toi t’as l’air débile quand tu souris. » Elle souriait toujours. Malgré les plis sur son front. Il ne fallait pas qu’on les remarque. Elle ne pouvait pas se permettre d’avoir des ennuis au travail. La remarque n’en était que plus cinglante. « Je vous apporte ça tout de suite ~ » Elle avait repris ce délicieux rôle de gentille maid aux sourires mielleux et à la voix enfantine. Elle tourna sur ses talons et partit exécuter sa commande. Extérieurement elle avait l’air d’une adorable poupée pourtant dans son for intérieur, elle avait commencé un rituel vaudou. Elle revint quelques minutes plus tard avec le thé glacé. Dans son emportement elle posa si fort le verre qu’il fit un grand bruit contre la table et manqua d’en renverser. « Je finies dans une demie heure. Ne me demande plus rien jusque-là. Tu connais la porte de service. » Et se fut tout.

Une demi-heure plus tard, Tsubame retirait enfin ce désagréable costume. Une chance encore qu’elle ne fasse pas la fermeture. Il l’aurait attendue longtemps. Elle sortit son téléphone et soupira. Il l’avait harcelée de messages. Il lui tapait très sérieusement sur le système. Il était grand temps pour elle de remettre Shota à sa place. Et ça la fatiguait d’avance. Une fois sortie, elle sortit une cigarette qu’elle alluma avant de le chercher. « Allons y je ne veux pas que mes collègues se posent des questions. » Sans un regard pour lui elle continua de marcher.
les vêtements moins kawaii desu


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 sweet addiction ft. tsubame | Dim 24 Sep - 20:30

i always fail to resist
ootd
Il s’attend à la voir éclater, éruption vivement attendue, et jouit un peu trop de l’effet qu’il lui fait. Rien de sensuel, plaisant sûrement, à la façon de quelque chose qui vous gratte au mauvais endroit, sensation qui ne semble vouloir s’échapper. Il sourit, et a conscience du fait de tout aggraver, impunément. Il ne pense pas, il ne se retient pas, définition même de Shota qui a abandonné (ou est né sans) contraintes morales. Celles que lui imposent la société font office de rappel, les non dits et ce qu’on attend sont beaucoup plus flous. Il s’y perd souvent, et tente rarement de s’en démêler, heureux dans la confusion propre à son flottement perpétuel. Là où il lui semble n’avoir aucune attache, il peine de voir à quel point Tsubame est reliée à la terre, dans un pragmatisme qui ne semble jamais lui faire défaut. Tant pis. C’est charmant, attirant, c’est si loin de lui qu’il en crève de désir.

Il la laisse sourire, faire semblant, l’observe s’éloigner, voit presque la fumée s’échapper de ses oreilles. Elle revient vite, et il la fixe, avec son sourire qu’il sait insupportable, prend d’un air faussement choqué le verre qu’elle vient de fracasser contre la surface. Quelle autorité. Il lui adresse un clin d’oeil et s’affale contre la table, venant siroter sa boisson sans grand empressement. Une demi heure. Il doit bien faire passer le temps. Alors, il prend une serviette et gribouille dessus, une petite Tsubame en furie. Ses talents de dessin faisant défaut, le dessin est plus comique qu’autre chose, mais il ne manque pas de le fourrer dans sa poche. Lorsque sa paille vient lui rappeler d’un bruit peu ragoutant la fin de sa consommation, il jette un coup d’oeil vers l’horloge, se lève, laisse le nombre de yens qu’il faut (plus un pourboire), avant de se rendre jusqu’à la porte de service.

L’indifférence incarnée, c’est à peine s’il étouffe un rire face à son attitude, avant de venir la suivre, conscient du ridicule de la situation. Il se rend compte de son attitude, d’amoureux transi, il sait qu’il est un peu trop collant, se hait pour ça, se sent adolescent (période qu’il n’a jamais tout à fait quitté, au final), mais tant pis. Il préfère céder à ses impulsions qu’à des conventions qui le révulsent, et si elle ne veut pas de lui qu’elle lui dise, il partira sans faire d’histoires. Loin d’être conscient, pour le cas, de sa beauté qui le touche, de son caractère qui l’enflamme, de son corps qu’il désire à en mourir, il croit pouvoir se passer d’elle tout en ayant le contraire devant ses yeux ouverts. “Tu es parano. Personne ne se pose de questions. Tu n’es sûrement pas la seule maid à partir avec un homme à la fin de son service” dit-il en restant un pas derrière elle, comme en prévention d’une tentative d’assassinat. Prudence.

Un sourire s’échappe de ses lèvres, et il s’approche de son dos “On t’a déjà dit que t’étais méga nerveuse ?” Il frôle sa taille d’une main avant de se décider à venir à sa hauteur. Qu’elle le frappe. Le ventre qu’elle laisse apparaître suffit à le rendre fou. Il se retient. Il sait quand même ne pas se jeter dans la gueule du lion. “Tu n’es pas un peu contente de me voir ? 1%, même pas ?” Il laisse filer un doigt dans son dos, le long de sa colonne vertébrale, jusqu’au début de son jean. Regrette la taille haute. Un enfant. Aucunes restreintes. Trop gâté.



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